tag:blogger.com,1999:blog-80358866688220163212024-03-05T09:57:40.355+01:00En Route pour l'Histoire"Chacun fait à un moment ou à un autre de sa vie, sa rencontre avec l'Histoire"
Pierre Miquel (1930-2007)José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.comBlogger70125tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-5901686724120630332018-02-06T23:58:00.000+01:002018-02-10T23:32:43.927+01:00Déplacement dans le Gévaudan, cela vallait bien un article sur la Bête !<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig842F10wfaNByBJ6uWc7FysLAK81KMIDsS_D-l_-1n_OFUoVYnK_bw3Gx49PnuWVGSvKtcxKNlkhRVlRmvl45g7btIIad9zIzP2Sz6pJqdgzN3q8bHKxntFLWB87QnR7_IrsBCLtISVKX/s1600/IMG_20180130_115343.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig842F10wfaNByBJ6uWc7FysLAK81KMIDsS_D-l_-1n_OFUoVYnK_bw3Gx49PnuWVGSvKtcxKNlkhRVlRmvl45g7btIIad9zIzP2Sz6pJqdgzN3q8bHKxntFLWB87QnR7_IrsBCLtISVKX/s320/IMG_20180130_115343.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Bête, surplombant la vallée de Saugues</td></tr>
</tbody></table>
La semaine dernière, un nouveau dossier de recherches d'héritiers m'a amené dans le sud de la Haute Loire, à proximité de Saugues. Saugues, petit bourg proche de la frontière avec la Lozère fut l'une des paroisses les plus touchées par les ravages de la célèbre Bête du Gévaudan. Dans ce pays accidenté, sauvage, difficile d'accès, et encore plus enclavé l'hiver, j'ai essayé en traversant ces paysages enneigés, d'imaginer ce que les paysans de l'époque avaient pu ressentir en sachant qu'un ou plusieurs loups anthropophages rodaient dans la région.<br />
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Dans une des provinces les plus perdues dans le Royaume de France, l'affaire de la Bête du Gévaudan qui dura 3 ans de juin 1764 à juin 1767 passionne aujourd'hui encore de nombreux historiens, amateurs d'affaires criminelles non résolues, adeptes de théories fumeuses et scabreuses et éloignées parfois de toute raison historique et scientifique.<br />
<br />
Entre la première attaque contre une vachère en Ardèche au coup de fusil de Jean Chastel trois ans plus tard en Haute Loire, plus d'une centaines de personnes furent tuées et au moins autant attaquées et ayant pu témoigner. Il a défilé du monde en Gévaudan pour tuer la dite Bête. Du capitaine des Dragons de Langogne Duhamel, en passant par le seigneur d'Enneval et ses fils et enfin, Antoine, le Porte-Arquebuse de sa majesté Louis XV qui l'aurait tuée à la fin septembre 1765.<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDZF-oqvW6sVZCOSTktlnUC3R4WZ0JB2J0-dccVGFgd2tQ9pr3g4I82QpUoVK3tk5VzBhyphenhyphen72dpvt4fcxnEzlprTM0DyBbeCtt2jsfRr77IR-Lyjzu7ZwoE7esSUrzWQ6KvYFSKe6MBXUN2/s1600/IMG_20180130_114305.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDZF-oqvW6sVZCOSTktlnUC3R4WZ0JB2J0-dccVGFgd2tQ9pr3g4I82QpUoVK3tk5VzBhyphenhyphen72dpvt4fcxnEzlprTM0DyBbeCtt2jsfRr77IR-Lyjzu7ZwoE7esSUrzWQ6KvYFSKe6MBXUN2/s320/IMG_20180130_114305.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une des bornes du chemin de la Bête à Saugues</td></tr>
</tbody></table>
Or alors qu'Antoine a fait ses valises avec en prime la gratification promise à celui qui tuerai "la Bête qui mange le Monde", de nouvelles attaques reprennent dans les paroisses du Gévaudan seulement quelques semaines après. Pas de doute possible selon moi, et je reprendrais à mon compte la théorie de Jean Marc Moriceau détaillée et étayée dans son ouvrage, "Histoire du Méchant Loup", à savoir que la Bête du Gévaudan ne fut en réalité que plusieurs loups de taille hors du commun pour la faune de l'époque, et ayant acquis un goût certain pour la chair humaine. <br />
<br />
Les nombreux témoignages des rescapés ou des ceux qui les ont vus et chassés sont nombreux et concomitants. La Bête était un ou plusieurs loups, certes de dimensions et de couleurs étranges, mais ce n'étaient que des loups. Plusieurs témoignages attesteront même souvent que la Bête n'était pas un loup isolé, mais accompagné d'un loup plus petit, surement sa femelle qui restait à l'écart pendant les attaques.<br />
<br />
Les théories sur les animaux exotiques ramenés par des nobles dans le Gévaudan, pour manger les gueux, et se venger du Roi, les histoires de tueurs en séries, ne sont pas crédibles face à la manne des témoignages de rescapés. L'animal considéré comme la deuxième bête du Gévaudan et dont la mort sonne la fin des attaques est reconnue et identifiée par 26 témoins différents l'ayant tous vus et ayant senti ses crocs se refermer sur eux parfois. Et la surface globale des territoires des attaques rend impossible une organisation humaine, un dressage orienté et ciblé.<br />
<br />
Oui, malgré les films à gros budget, les documentaires à base de sensationnel et de surnaturel, rien ne vaut les sources historiques et les témoignages retranscrits. La Bête n'était que plusieurs Loups, au comportement déviant certes, mais des Loups...José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-19263368867918086732017-08-13T20:57:00.002+02:002017-08-13T21:14:12.426+02:00Ma profession, Chercheur Généalogiste<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3MYeWcsslWqCJpZtz7wMJHGw3ubjuZ9Ns1N-ey0CvStQGNyl-GEyaTXvXMebypkabVyqx8FNjao9K_4JhaLRSbXAvp6ZcDD0VfwNvOLQns_xVxe4791Wyb0RL4aQbuOsy-Yd7bYtYfbcS/s1600/20170808_101341.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1554" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3MYeWcsslWqCJpZtz7wMJHGw3ubjuZ9Ns1N-ey0CvStQGNyl-GEyaTXvXMebypkabVyqx8FNjao9K_4JhaLRSbXAvp6ZcDD0VfwNvOLQns_xVxe4791Wyb0RL4aQbuOsy-Yd7bYtYfbcS/s200/20170808_101341.jpg" width="193" /></a><br />
Je reviens aujourd'hui pour vous présenter mon métier, que j'exerce depuis plus de deux ans désormais, celui de chercheur généalogiste au sein d'une société de généalogie successorale. </div>
<div style="text-align: justify;">
Profession peu commune et méconnue, elle est pour moi une vraie vocation et une réelle passion. Elle m'a ouvert dernièrement les portes d'un immense lieu pour les généalogistes, le greffe du Tribunal de Grande Instance de Paris, où se trouvent les registres de l’État Civil parisien depuis 1883 à nos jours. Véritable labyrinthe s'étalant sur trois niveaux, il est sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs en France. </div>
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Situé sur l'ile de la Cité, il renferme principalement les actes de Naissances, Mariages et Décès de tous les parisiens. </div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3uGig92XbWasptZXv_-yeb9lvTx9kw3f2tsyoCrMdH3KC_wFXH4N2tNnXxgKUujAvp38zoS-FRyF6G-Sg2rudksOKBsz-h1qK6Y-gWZXJ7pIFQ6ojats_hqBcAYobofihjiHbwRvoeLUa/s1600/20170809_093718.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="900" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3uGig92XbWasptZXv_-yeb9lvTx9kw3f2tsyoCrMdH3KC_wFXH4N2tNnXxgKUujAvp38zoS-FRyF6G-Sg2rudksOKBsz-h1qK6Y-gWZXJ7pIFQ6ojats_hqBcAYobofihjiHbwRvoeLUa/s200/20170809_093718.jpg" width="111" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme vous l'aurez compris, mon métier est de retrouver les héritiers de personnes décédées sans postérité ou famille proche, tout cela pour le compte des notaires chargés du règlement des dites successions.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mes principales sources de recherches sont : </div>
<div style="text-align: justify;">
- L'Etat Civil, conservé dans les mairies et dans les Tribunaux de Grande Instance.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Les recensements de populations.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Les archives de l'enregistrement, c'est à dire les successions gérées par l'ancêtre des finances publiques. </div>
<div style="text-align: justify;">
- Les archives militaires, c'est à dire les registres matricules des hommes ayant effectué leur service militaire.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Les listes électorales, les avis de décès, les cimetières.</div>
<div style="text-align: justify;">
Toutes ces sources me permettent de reconstituer l'arbre généalogique du défunt afin de retrouver des cousins ou cousines, le degré le plus éloigné pour pouvoir hériter étant le 6ème, c'est à dire, les petits enfants des frères et sœurs de vos grands parents.</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-12348843284793174402016-02-23T21:22:00.004+01:002017-08-13T10:54:13.483+02:00[Télévision] Retour sur la diffusion d'Apocalypse VERDUN ce 21 février.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTSAucgu7YL3vVnR-kM4pt_ADYvyFdBQi-XH2hV9B52VP-33JYfkTq7lqxlPClR8MY0pdGKr2R2j2OFeyunE_okacP3gfP3OnEDJwZO3NhMX_BAAC7Y8Tcfp0n0kWeitCq2BXOkGOV-FM2/s1600/apocalypse+verdun.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="115" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTSAucgu7YL3vVnR-kM4pt_ADYvyFdBQi-XH2hV9B52VP-33JYfkTq7lqxlPClR8MY0pdGKr2R2j2OFeyunE_okacP3gfP3OnEDJwZO3NhMX_BAAC7Y8Tcfp0n0kWeitCq2BXOkGOV-FM2/s320/apocalypse+verdun.jpg" width="320" /></a></div>
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Verdun, ce nom a marqué l'Histoire de France. Déjà au Moyen-Âge lorsque l'Empire Carolingien était divisé entre les trois petits fils de Charlemagne en 843... A Verdun, on peut dire que la France et l'Allemagne se virent créées. D'un coté la Francie Occidentale, avec Charles le Chauve, de l'autre la Francie Orientale de Louis le Germanique... et au milieu un état tampon qui serait vite un prétexte de querelles pour ces deux voisins plus puissants. 1173 ans plus tard, la France et l'Empire Allemand se retrouvaient face à face pour un affrontement décisif autour de Verdun. C'était il y a 100 ans, et le couple Costelle-Clarke nous a offert un nouveau documentaire pour l'illustrer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La recette est désormais bien connue : Piocher au milieu de 500 heures d'images d'archives soit-disant inédites, pour réaliser un documentaire d'1h30 et à cela rajouter le légendaire ton monocorde de Mathieu Kassovitz. Du grand spectacle colorisé à outrance pour le grand public. Les non initiés qui auront regardé auront sans doute appris des choses, mais une fois de plus, ce documentaire réalisé et commenté avec l’œil de 2016, fut bourré de jugements politiquement corrects et complètement anachroniques qui m'ont laissé un gout amer.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il fallait le regarder, certes, mais pour se rendre compte de l'horreur de Verdun, rien ne vaut un détour sur le champ de bataille. Arpenter les sentiers au milieu de la forêt, traverser les ruines de Fleury, escalader le toit des forts et affronter la bise qui fouette le visage et balaie le paysage. Prenez le temps de passer au milieu des tombes de ses soldats enterrés devant l'Ossuaire de Douaumont, voyez leur âge, voyez leurs prénoms, des gens d'une autre époque, nos pères, nos grands-pères, nos arrières-grands-pères... Ils sont morts sur ce lambeau de terre pour leur pays, pour leurs familles, pour leurs camarades. Jamais vous n'oublierez ce pèlerinage. Aujourd'hui encore, après plusieurs voyages à Verdun et ses environs, j'ai toujours la chair de poule quand je traverse ces terres marquées par l'Histoire et cela ne cessera jamais...</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-32154851185312756822015-11-15T12:07:00.000+01:002015-11-15T20:48:47.888+01:00[Télévision] Retour sur Apocalypse Staline, diffusé le 3 novembre sur France 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9L2dtoc0opA72yK4Y-Hc6Vj0p50KVqu9u5nBZu8m-i1nJacULxMKmH_aoLanTt0GddA5mRNbcUm_U7I4JpxLGutdkdNapgUSd25nee2KHiC8vXZtcAEv0DDkaQg4XG6MwZvBhnE39j6h/s1600/274565.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9L2dtoc0opA72yK4Y-Hc6Vj0p50KVqu9u5nBZu8m-i1nJacULxMKmH_aoLanTt0GddA5mRNbcUm_U7I4JpxLGutdkdNapgUSd25nee2KHiC8vXZtcAEv0DDkaQg4XG6MwZvBhnE39j6h/s320/274565.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a bientôt deux semaines, France 2 diffusait le 4ème volet de la saga Apocalypse. Après la Seconde Guerre Mondiale, après Hitler, après la Grande Guerre de 1914/1918, Clarke et Costelle se sont attelés à nous raconter l'avènement du pire dictateur que la terre ai portée, le petit père des peuples, Joseph Staline. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette ascension, qui est décrite en trois épisodes, le Possédé, l'Homme Rouge, et le Maitre du Monde, se base essentiellement sur la période 1941/1945 et l'affrontement avec son pire ennemi, Hitler. J'ai cependant eu l'impression de regarder un documentaire consacré à la
guerre sur le front russe. Nous ont ils servi une bonne partie des
archives qu'ils avaient utilisés pour la 2ème Guerre Mondiale? C'est
bien possible... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parallèlement, on nous montre de longs flash-back sur la jeunesse de Staline à l'époque de la Russie Tsariste, puis sous la Révolution Russe, la Guerre Civile et enfin l'arrivée au pouvoir du Géorgien. Résultat, même pour le non-initié, ce méli-mélo d'informations, de personnages, avec son lot d'horreurs, de massacres et de répressions est dur à suivre. La chronologie n'est pas au rendez vous, et on assiste un à un macabre concours avec Hitler pour connaitre celui qui aura fait tuer le plus d'innocents. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Les Bolcheviks sont montrés sous un jour peu ragoutant, la Russie Tsariste d'avant la révolution passe pour une gentille monarchie à côté. Le régime communiste Russe, installé par Lénine, Trotsky et Staline se révèle être un terrible broyeur d'humanité, régime où la peur et la violence sont omniprésentes. Il était bon de rappeler que le Nazisme ne fût pas la seule horreur du vingtième siècle dans ce monde. </div>
<div style="text-align: justify;">
Pour conclure, je n'ai pas compris pourquoi l'épisode 3 se termine en 1945 et la raison pour laquelle les réalisateurs ont passé sous silence les huit années qui suivront jusqu'à la mort du dictateur en 1953. Rien sur les débuts de la Guerre Froide, rien sur le début de l'ère atomique et l'angoisse mondiale face à l'affrontement entre l'Est et l'Ouest... Décevant non?</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-21641373641191946972015-08-20T16:27:00.000+02:002015-08-21T10:52:57.577+02:00Toujours la Meuse, et le Mémorial de la Butte de Montsec.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFd7swhVH6jh1dti_tO96RDBK-KSKmFRf9lVBjhTQNNsMi84YqOS22-s9NAr1lLEPEXVGAZyhj5egblGiG_w0di_C1PVYMR6vS0XDytRww28JiL9MPWsOBiqVykKAYo0uEvCx8VuSt_Cxd/s1600/WP_20150812_007.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFd7swhVH6jh1dti_tO96RDBK-KSKmFRf9lVBjhTQNNsMi84YqOS22-s9NAr1lLEPEXVGAZyhj5egblGiG_w0di_C1PVYMR6vS0XDytRww28JiL9MPWsOBiqVykKAYo0uEvCx8VuSt_Cxd/s320/WP_20150812_007.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Montsec, Août 2015.</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le Mémorial américain élevé sur la butte dominant le village de Montsec dans la Meuse, rend hommage au Corps Expéditionnaire Américain et à la mission qui lui a été confiée par Foch en septembre 1918, à savoir la réduction du fameux Saillant de Saint-Mihiel. Cette portion de territoire aux mains des Allemands depuis la fin 1914 résiste depuis cette époque aux assauts français. Avec l'arrivée des divisions fraiches américaines, le Haut Commandement Allié décide de lancer une puissante offensive pour réduire le saillant et faire reculer des Allemands exsangues après les coûteuses offensives de Luddendorf.<br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7e7GYhM-M0jASGLljn3UjOtiLVWlH8WRJ5wYenejxpbPGAqKt_ElbAICJC4EMRydp8Gxz2KLX795T1iWxJH8U2xfh_lczYjOsOWnKvakMessuZcZDcWT4ScpYWbGne1Fd17HI0fdYBCsx/s1600/WP_20150812_008.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7e7GYhM-M0jASGLljn3UjOtiLVWlH8WRJ5wYenejxpbPGAqKt_ElbAICJC4EMRydp8Gxz2KLX795T1iWxJH8U2xfh_lczYjOsOWnKvakMessuZcZDcWT4ScpYWbGne1Fd17HI0fdYBCsx/s320/WP_20150812_008.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plaque Commémorative, Août 2015</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Neuf divisions de <i>Sammies </i>donnent donc l'assaut ce 12 septembre 1918, soit environ 216 000 hommes, après un déluge de feu orchestré par 300 canons. L'offensive est un succès puisqu'au 16 septembre, le saillant et réduit et le front Allemand a reculé de trente kilomètres sur cette portion du front. L'offensive Meuse-Argonne aura néanmoins couté plusieurs dizaines de milliers de vies américaines, une partie importante de ces soldats tués sont inhumés dans le cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon au nord ouest de Verdun.</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-45770137615814719322015-08-15T18:48:00.000+02:002015-08-21T11:02:02.762+02:00Dans la Meuse, Marbotte, la Chapelle Ensanglantée...<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM-a5o9uCWvs18fJVqg1PARoSP6eFy82fL8NxMprjgVuKFwcdwuBLfQqWXKL5nqa35SGniiLWEcfnxlIUUO0CcwCx_lRDVRDuLNNkBAxPJVB18KoBMv08y7sXtlotlrP9K5kaICzIKoEuL/s1600/WP_20150812_026.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM-a5o9uCWvs18fJVqg1PARoSP6eFy82fL8NxMprjgVuKFwcdwuBLfQqWXKL5nqa35SGniiLWEcfnxlIUUO0CcwCx_lRDVRDuLNNkBAxPJVB18KoBMv08y7sXtlotlrP9K5kaICzIKoEuL/s320/WP_20150812_026.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plaque à l'entrée de la Chapelle, Août 2015.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
1915. Dans la Meuse, près de Saint Mihiel où les Allemands sont retranchés sur le fameux saillant depuis la fin 1914, les combats font rage pour les en déloger. Le troupes françaises combattent pied à pied dans les environs d'Apremont et les massifs forestiers qui l'entourent. A proximité des lignes, le petit village de Marbotte est le dernier endroit que les soldats quittent pour monter au front et le premier qu'ils retrouvent quand ils quittent les tranchées. A l'entrée du village se dresse une chapelle reconvertie en poste de secours où sont soignés les blessés du front, mais sert également à entreposer les cadavres des soldats tués et dont les corps ont pu être ramenés à l'arrière pour y être inhumés décemment. A la porte de cette chapelle gardée en l'état, une plaque accueille les pèlerins venus se recueillir.</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcwmq4CTAKOXs8EujZ4rZVt3XQLIF4JUGu1M7xc5qdRQgoRUAImYV4IFrkJd1pe-XVEFgp7oSB8uixz39oWXgSTCylzUaQvHj3RRVRvd8nTGdbLJavyfKAgud0zWOOJ64hj8t-4s9CTN5w/s1600/WP_20150812_042.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcwmq4CTAKOXs8EujZ4rZVt3XQLIF4JUGu1M7xc5qdRQgoRUAImYV4IFrkJd1pe-XVEFgp7oSB8uixz39oWXgSTCylzUaQvHj3RRVRvd8nTGdbLJavyfKAgud0zWOOJ64hj8t-4s9CTN5w/s320/WP_20150812_042.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'intérieur de la Chapelle vue depuis l'autel, Août 2015.</td></tr>
</tbody></table>
Dans l'entrée de la chapelle de nombreuses plaques commémoratives en hommage aux unités ayant servi sur cette partie du front sont apposées sur les murs. Dans la chapelle, des drapeaux d'unités sont également suspendus au dessus des bancs. Trois des quatre vitraux latéraux de la chapelle sont des illustrations de la Grande Guerre. <br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6k7XtrNslPtZnefAB5_1V1uOc8hNDfaLH0uQC5hZeidR88yWt1s0J5O-x4aBJSVYz13pruFDzjIoMP-iPvTY_73e9_KTeRxo0DifteKgeECh5rmlCmwz_1l7-QG8oxk8ywZiSqj8SRf3u/s1600/WP_20150812_032.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6k7XtrNslPtZnefAB5_1V1uOc8hNDfaLH0uQC5hZeidR88yWt1s0J5O-x4aBJSVYz13pruFDzjIoMP-iPvTY_73e9_KTeRxo0DifteKgeECh5rmlCmwz_1l7-QG8oxk8ywZiSqj8SRf3u/s320/WP_20150812_032.jpg" width="179" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Prière dans l’Église<br />du Souvenir, Août 2015</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw_RiYMvccMzy1tdZg0YZfGpI4DV8RqIrSFvJadAcb1KAPIE2PC11JWA1RHEOBgpoVjmh3SEaJQWJ6vO7zBoVdhQnBFuN26mlqtBuIqO06sbLBkW_fMbktSHdML6ZN74GYmwnSCg5kBW0J/s1600/WP_20150812_034.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw_RiYMvccMzy1tdZg0YZfGpI4DV8RqIrSFvJadAcb1KAPIE2PC11JWA1RHEOBgpoVjmh3SEaJQWJ6vO7zBoVdhQnBFuN26mlqtBuIqO06sbLBkW_fMbktSHdML6ZN74GYmwnSCg5kBW0J/s320/WP_20150812_034.jpg" width="179" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Debout les Morts ! Août 2015</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le premier intitulé "la prière dans l'église du souvenir": </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Des milliers de cadavres, ramenés des lignes, ont reposé en attendant leur sépulture, sur ces dalles qui furent imbibées de sang. N'assistez pas à la Messe ici, sans prier pour les âmes de nos soldats."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le second intitulé "Debout les morts !" décrit : <i>"L'Adjudant Péricard du 95ème RI sentant ses hommes faiblir et ne voyant que des morts et des blessés autour de lui ranime les courages au cri de :</i><br />
<div style="text-align: center;">
<i> "Debout les Morts !" </i></div>
<i>et repousse une violente contre-attaque allemande au Bois Brûlé le 8 avril 1915.</i><br />
<br />
<i> </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkmdRSQLf3Q-Qd0wFRzrzcP-OZedrxQ_MWF9mgHJeQbmkgVnID0_jxXfLh7T5DvScAc0_whYvAj2ZV0xb1gWGf7TszlFuxV_Y59dVK7WaXNreslAshGeF1IHLYeJ8HYu2OEQ1a9ycYbsM4/s1600/WP_20150812_036.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkmdRSQLf3Q-Qd0wFRzrzcP-OZedrxQ_MWF9mgHJeQbmkgVnID0_jxXfLh7T5DvScAc0_whYvAj2ZV0xb1gWGf7TszlFuxV_Y59dVK7WaXNreslAshGeF1IHLYeJ8HYu2OEQ1a9ycYbsM4/s320/WP_20150812_036.jpg" width="179" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Tranchée de la Soif, Août 2015.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<i> </i>Le troisième représente l'épisode la tranchée de la soif : <i>"Le Commandant D'André (2ème Bataillon du 172ème RI) et la 7ème Compagnie s'étant emparés du boyau allemand alimentant le secteur (Corne Nord Ouest du Bois d'Ailly), sont refoulés, encerclés et pris par la Garde de Berlin après 60 heures d'une résistance héroïque, sans eau, ni vivre, ni grenades, du 20 au 22 mai 1915.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Dans ce lieu de recueillement ou par endroit les dalles sont encore rougies de sang, on peut observer un autel dédiés aux 30 000 morts Français durant la guerre dans le secteur d'Apremont-la-Forêt et du Bois d'Ailly. Deux autres vitraux représentent le Christ et un soldat Français en pantalon rouge, tué par un obus, et la Vierge veillant sur une veuve qui pleure sur la tombe de son mari avec ses deux orphelins. A quelques encablures de la Chapelle se situe la nécropole nationale de Marbotte qui regroupe environ 2600 tombes de soldats français ainsi que 388 corps regroupés dans un ossuaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtRjaNKIDRMbGYS2G7EvdIn0WLGFKjVQQEwxZYvkiP9jMKCeNcgp_vb8YxJrWRNpahyxtdLbP0QpxPGk83F-wfGyuYN9YiNUDkxfncuHna4DkqkoMVL43lWXEnufhySK61FiVHBEJK0JWc/s1600/WP_20150812_068.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtRjaNKIDRMbGYS2G7EvdIn0WLGFKjVQQEwxZYvkiP9jMKCeNcgp_vb8YxJrWRNpahyxtdLbP0QpxPGk83F-wfGyuYN9YiNUDkxfncuHna4DkqkoMVL43lWXEnufhySK61FiVHBEJK0JWc/s320/WP_20150812_068.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Nécropole de Marbotte et en arrière plan, la Chapelle. Août 2015</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-20540066522014093852015-08-09T15:48:00.002+02:002015-08-09T15:49:54.671+02:00Cinéma : Fury, mon avis sur la question.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEgzaPENN68DgixRjQ5T5y5t1dhxLIODfcN2VKjrZn5uj6mNXpieupN01SKusK9tDdWlk043q5efnRwA5oWGafLEHUSwgf7uxpt2BuO1MA4M10ESfhTeKPCBmyWtB2TCA1XSsRsF1TOyqV/s1600/Fury-H.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEgzaPENN68DgixRjQ5T5y5t1dhxLIODfcN2VKjrZn5uj6mNXpieupN01SKusK9tDdWlk043q5efnRwA5oWGafLEHUSwgf7uxpt2BuO1MA4M10ESfhTeKPCBmyWtB2TCA1XSsRsF1TOyqV/s320/Fury-H.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Un an ou presque après sa sortie en salle, je me suis décidé hier soir à visionner le dernier film de guerre avec Brad Pitt, Fury, histoire d'un équipage de Tank américain sur le front européen pendant la deuxième guerre mondiale. On avait eu droit jusqu'ici aux Rangers, aux Parachutistes et aux Marines dans le soldat Ryan, Band of Brothers et The Pacific, les tankistes auront désormais droit à leur heure de gloire. En effet, belle idée que de nous glisser dans l'habitacle exigu d'un Sherman ! Le réalisateur nous fait évidemment part au début du film de l'infériorité matérielle dont il sera victime face aux Tigres allemands jusqu'à la capitulation en mai 1945. Eh oui, le mythe de l'Américain invincible est sensé être mis à mal dans ce film ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce dernier débute donc en territoire allemand, un équipage de char commandé par le sergent Don Collier qui appartient visiblement à la 1ère division blindée américaine. Seul rescapé ou presque de son escadron, il va récupérer une recrue pour remplacer son mitrailleur avant, tué dans la mission précédente. Cette recrue, un jeune gratte-papier versé on ne sait pourquoi dans une unité combattante rappelle beaucoup le caporal Upham du Soldat Ryan... Premier clin d’œil à l’œuvre de Spielberg. L'équipage enchaine les missions, le réalisme des combats est prenant, stressant : Manœuvres, recharge, tir avant l'ennemi à quitte ou double, c'est du tout bon. Pas de pitié chez ces hommes, ce coté très dur de la fin de la guerre de 1945 que l'on croit facile, pensant que les allemands se rendent en masse aux alliés occidentaux est très bien démontré. </div>
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<br /></div>
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On en vient à l'instant ou le char perd la totalité de son escadron et se retrouve seul pour ouvrir le chemin. Une mine l'immobilise, et nos cinq soldats se retrouvent coincés sur une route perdue dans la campagne allemande, alors que ô malheureux hasard, une troupe de Waffen SS se dirige vers eux. Nouveau clin d’œil à Spielberg, cette dernière séquence rappelle encore furieusement celle du Soldat Ryan... Je n'en dirais pas plus. Un bon film de guerre, oui, même si la recette reste encore identique... </div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-44501348310971299292015-03-27T14:58:00.000+01:002015-03-27T14:59:51.005+01:00Séjour en Alsace partie 2, le Champ de Bataille du Linge, tombeau des Chasseurs Français.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq5wOBmNioLrUeKcTgS8QTP5hQhXFjsesVwIsTwurU0Pm8ulkwggPYUgQbYP8aMEPZh7vAyrs1KIg_G47zDYu-TAqqjHPq5_XouqbindK_hSQyi_yN8S0kGn6cNMwkb3MBFfh-66d40VI/s1600/DSC01108.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq5wOBmNioLrUeKcTgS8QTP5hQhXFjsesVwIsTwurU0Pm8ulkwggPYUgQbYP8aMEPZh7vAyrs1KIg_G47zDYu-TAqqjHPq5_XouqbindK_hSQyi_yN8S0kGn6cNMwkb3MBFfh-66d40VI/s1600/DSC01108.JPG" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Réseau de tranchées vers le sommet du massif.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Sous la neige, le 17 décembre dernier j'ai visité le site du Linge, autre haut-lieu de la Grande Guerre en Alsace. A l'été 1915, la position stratégique du Linge est occupée par les Allemands et bien évidemment convoitée par les Français. Pour prendre pied au sommet du massif, le Haut-Commandement Français envoie ses troupes d'élite, les chasseurs à pieds. L'assaut débute le 20 juillet 1915, après un bombardement intense qui dure dix heures, les Français s'élancent et s'emparent du sommet sans pouvoir s'en rendre maitres au point de repousser les contre-attaques allemandes. Deux jours plus tard, l'assaut reprend, et le même scénario se joue. Les Allemands réussissent à repousser les Français malgré le succès initial. Il faut attendre le 29 juillet pour les chasseurs puissent s'ancrer solidement au sommet et repousser les contre-attaques ennemies. Le 17 août suivant, les Français finissent par posséder le sommet du massif du Linge après de durs combats. Les Allemands ne lâcheront pas les pentes du Linge et les combats continueront sur ce site jusqu'en 1918.</div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLqW_1ymn25f8Gjuc6oEfU6InkhEExwPbfcsKrBvcKH85ovxHIzeDveiYALIB1zFbeRoh-9_AN_rWoAhvhV5CuDENBc6IY0VbxZA06i5Iw62z3LzIvTOWnNafdKv2j9yM9FfLdY6PwiqbF/s1600/DSC01093.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLqW_1ymn25f8Gjuc6oEfU6InkhEExwPbfcsKrBvcKH85ovxHIzeDveiYALIB1zFbeRoh-9_AN_rWoAhvhV5CuDENBc6IY0VbxZA06i5Iw62z3LzIvTOWnNafdKv2j9yM9FfLdY6PwiqbF/s1600/DSC01093.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plaque commémorative à l'entrée du site.</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjpw-roEUvFvN-5wYliPzVgI1vkcwYCNwnV2XktlCrm4JVq5_a15ALQKzRvD2RZSDJYMi6j58pnyLyYgVSiShhG0hyC8TNlWpm8JYRPRfAftM5WskcF9SHG_CtbeHpgZKJnsNk4JrP4IvG/s1600/DSC01110.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjpw-roEUvFvN-5wYliPzVgI1vkcwYCNwnV2XktlCrm4JVq5_a15ALQKzRvD2RZSDJYMi6j58pnyLyYgVSiShhG0hyC8TNlWpm8JYRPRfAftM5WskcF9SHG_CtbeHpgZKJnsNk4JrP4IvG/s1600/DSC01110.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Casemate bétonnée au sommet du massif.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5PwDovUsmjBZwOzDDCeas1WcmwnfADTWO8tkdyFhu0y77EBNmdd5UuEdRjuZ_P1IH_GJphvI_iY9HgP4RXS9wq-abNSGFn-QM2Gtz8eOT8MM62ZzSW5Uu9C-CUJPdQSXWQpOz1RVLEnrn/s1600/DSC01111.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5PwDovUsmjBZwOzDDCeas1WcmwnfADTWO8tkdyFhu0y77EBNmdd5UuEdRjuZ_P1IH_GJphvI_iY9HgP4RXS9wq-abNSGFn-QM2Gtz8eOT8MM62ZzSW5Uu9C-CUJPdQSXWQpOz1RVLEnrn/s1600/DSC01111.JPG" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Réseau de tranchées sur les hauteurs de la crête.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-63974866965603860082014-12-23T20:51:00.000+01:002014-12-23T20:51:56.844+01:00Séjour en Alsace Partie 1, le champ de bataille de l'Hartmannswillerkopf.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ7NzEWUz2zUPDFQqJVZClkmJ1L1-r1gsZQIGf3LoIYXk6QvMACD4qV2krQxo-BLdYFlZfbeIfQsMDdLG1Iyhew-aZD0Of4LHTvrgzC2vYjD_7kSsQAFRC_hB4f5uWpbDgvJ6OhXCQOaQH/s1600/DSC01055.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ7NzEWUz2zUPDFQqJVZClkmJ1L1-r1gsZQIGf3LoIYXk6QvMACD4qV2krQxo-BLdYFlZfbeIfQsMDdLG1Iyhew-aZD0Of4LHTvrgzC2vYjD_7kSsQAFRC_hB4f5uWpbDgvJ6OhXCQOaQH/s1600/DSC01055.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'entrée du Mémorial de<br />
l'Hartmannswillerkopf. (Décembre 2014)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De retour en décembre avec un petit périple en Alsace, pour visiter l'un des hauts lieu de la Grande Guerre en Alsace, l'Hartmannswillerkopf ou Vieil Armand, nom que lui donnèrent les Poilus.</div>
<div style="text-align: justify;">
Restauré à l'occasion du centenaire, il a été pour la première fois désigné pour accueillir les commémorations du début du conflit entre Français et Allemand en août dernier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsXCvzyxTVrYvH21v-SY-sNlFI8K9cZt7Zr6KTR8oM-ZROM1os0Fg0eBYbQyx-dfVOvSkaCzfNmxYYDVKeKKuW912TK1MbjuBYWze1MSuw1szvPaMCBHrlnWiCehonNyrRiDpfibkn6qpB/s1600/DSC01081.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsXCvzyxTVrYvH21v-SY-sNlFI8K9cZt7Zr6KTR8oM-ZROM1os0Fg0eBYbQyx-dfVOvSkaCzfNmxYYDVKeKKuW912TK1MbjuBYWze1MSuw1szvPaMCBHrlnWiCehonNyrRiDpfibkn6qpB/s1600/DSC01081.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Réseau de tranchée. (Décembre 2014)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dès août 1914, l'offensive Française du plan XVII permet de libérer des territoires Alsaciens. L'Hartmannswillerkopf se dresse du haut de ses 956m d'altitude sur la route des troupes allemandes qui attaquent la position tenue par les chasseurs alpins français. Durant toute l'année 1915, chasseurs et fantassins se relayeront pour combattre et se maintenir au sommet de la crête. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgufT_kGp_ayCH9Zqlvr809fI8NDoR5wxlhnswZBMY9ZTGotG7amOQBGTBaaGc0RLu1qETdScKiwLzg7CQ33zTI0K49-Gaw9C-w-lFpYis9PGiX3eiZorTqLojWaI2KMcaTDZ_NmxSkRWcb/s1600/DSC01066.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgufT_kGp_ayCH9Zqlvr809fI8NDoR5wxlhnswZBMY9ZTGotG7amOQBGTBaaGc0RLu1qETdScKiwLzg7CQ33zTI0K49-Gaw9C-w-lFpYis9PGiX3eiZorTqLojWaI2KMcaTDZ_NmxSkRWcb/s1600/DSC01066.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Entrée d'abri de tranchée. (Décembre 2014)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Allemands n'arrivant pas à déloger les Français, le front se
stabilise, les lignes ennemies demeurent très proches les unes des autres au sommet de la crête. Jusqu'à la
fin de la guerre, les offensives laissent place à un duel d'artillerie qui rendra ce front toujours aussi pénible à tenir pour les soldats.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lmW4JgRx1s7zZSu8th5fJ6m4Mdo_dlaLuxZzp0KImglnkoJ7TNbwcHHztqnvdJthqf87nV_r_QH8bq0H3rvE_Fz5_Xi8KHEn8Iig4BWgRJg7dgOXHWIdaLTdmH-KI_rwDL-3_ajOtPFT/s1600/20141216_151453.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lmW4JgRx1s7zZSu8th5fJ6m4Mdo_dlaLuxZzp0KImglnkoJ7TNbwcHHztqnvdJthqf87nV_r_QH8bq0H3rvE_Fz5_Xi8KHEn8Iig4BWgRJg7dgOXHWIdaLTdmH-KI_rwDL-3_ajOtPFT/s1600/20141216_151453.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Aujourd'hui, depuis le sommet du Vieil Armand, on peut observer la nécropole de 1260 tombes environ. Un ossuaire contenant les corps de 12 000 soldats inconnus est également placé au niveau de la crypte à l'entrée du site. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMf-NoAZ6M4iTVGv3x2t7PagNi-TFQij1qMo5MmbrESA9tm2aAXt5VM3ra0YXcu28WuZ9LtqyCRs8AqS-o-FVlEpgERM0Ti5_F9aBfRfbjpulJY4x_l1nJPDWDodRTLL4UJdofNbjADlo4/s1600/DSC01077.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMf-NoAZ6M4iTVGv3x2t7PagNi-TFQij1qMo5MmbrESA9tm2aAXt5VM3ra0YXcu28WuZ9LtqyCRs8AqS-o-FVlEpgERM0Ti5_F9aBfRfbjpulJY4x_l1nJPDWDodRTLL4UJdofNbjADlo4/s1600/DSC01077.JPG" height="400" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Monument dédiés aux Chasseurs Alpins du 28ème Bataillon, <br />
qui subirent la première attaque allemande en janvier 1915. (Décembre 2014)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: right;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-61017653987685815152014-11-27T19:16:00.000+01:002014-11-27T19:16:35.867+01:00Histoire d'une Nécropole Nationale, Notre-Dame de Lorette, dans le Pas-de-Calais.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikBLcUFFEF2lFolPus05-GeoYnabQ07ZsTFM0AF3INpIDmMQ-sP7XUMcZJYpXh9J5VALTmi1jZgmlM5k0JkrB15L2DxS-YTJOk-Y5pfnGg-NHhQ9t6y6k6k4xnfvK8P9M_ADOn06WCb9hn/s1600/5%C3%A8me+jour+075.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikBLcUFFEF2lFolPus05-GeoYnabQ07ZsTFM0AF3INpIDmMQ-sP7XUMcZJYpXh9J5VALTmi1jZgmlM5k0JkrB15L2DxS-YTJOk-Y5pfnGg-NHhQ9t6y6k6k4xnfvK8P9M_ADOn06WCb9hn/s1600/5%C3%A8me+jour+075.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Chapelle-Basilique de Notre-Dame de Lorette<br />en Février 2012.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup l'ont découverte le 11 novembre dernier, quand le Président de la République est venu commémorer les 96 ans de l'Armistice de 1918. La Nécropole Nationale de Notre-Dame de Lorette est située sur la commune de Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais. Elle a désormais pour compagnon, l'Anneau de la Mémoire inauguré ce même 11 novembre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par son importance stratégique, la crête de Notre-Dame de Lorette fut l'objet de terribles combats entre Français et Allemands principalement en 1915, et vont faire de cette colline un véritable enfer pour les troupes chargées de s'en emparer. Ce lieu de souffrance fut immédiatement retenu à la fin de la guerre pour accueillir une immense nécropole, regroupant les corps de soldats français tombés dans les batailles d'Artois et des Flandres. La crête n'a pas cependant pas encore rendu les corps de tous les hommes tombés pour elle, car aujourd’hui, nombreux sont les soldats enfouis sans sépulture sur les flancs de la colline. Pour preuve, pendant les travaux de construction de l'Anneau de la Mémoire, deux soldats français ont pu être retrouvés et identifiés. Étendue sur 26 hectares elle est la plus grande nécropole militaire française. Elle accueille plus de vingt mille tombes individuelles et contient également les corps de plus de vingt mille soldats inconnus répartis dans sept ossuaires. Elle contient également des tombes de soldats russes, un belge et un roumain, ainsi qu'un carré musulman de presque six-cents tombes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cc9c7SSKqOc-madABHxOdegh2ueCaFuXPX0ij5DLtKGoiZDxglUp-4HvuPH1zLugxqJzqtdPw39pnsYE13NL2CjwGFq4EDyeA2XViS4JH-XQOPcfyjvimYBDnRnbFGe_-_kO3Dy92ivP/s1600/5%C3%A8me+jour+067.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cc9c7SSKqOc-madABHxOdegh2ueCaFuXPX0ij5DLtKGoiZDxglUp-4HvuPH1zLugxqJzqtdPw39pnsYE13NL2CjwGFq4EDyeA2XViS4JH-XQOPcfyjvimYBDnRnbFGe_-_kO3Dy92ivP/s1600/5%C3%A8me+jour+067.JPG" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Tour-Lanterne en février 2012.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Deux monuments veillent sur les tombes, la Chapelle-Basilique et la tour-lanterne inaugurées en 1925. Sur cette dernière qui surmonte un ossuaire de six-mille corps non identifiés, quatre inscriptions sont gravées sur chacun de ses cotés :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"A nos glorieux morts des champs de batailles de l'Artois et des Flandres"</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Vous qui passez en pèlerins près de leur tombes gravissant leur calvaire et ses sanglants chemins, écoutez la clameur qui sort des hécatombes : "Peuples, soyez unis ; hommes, soyez humains !" "</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Ossements qu'animait un fier souffle naguère, membres épars, débris sans nom, humain chaos, pêle-mêle sacré d'un vaste reliquaire, Dieu vous reconnaitra, poussière de héros !"</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"C'est la lampe attentive à garder leur mémoire contre la nuit qui tombe, oublieuse, dessus ; le phare qui s'allume aux rayons de leur gloire et met au ciel de France une étoile de plus !"</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-4311799159763130462014-11-09T20:15:00.001+01:002014-11-09T20:18:29.009+01:00 The Meuse-Argonne American Cemetery, à Romagne-sous-Montfaucon<div style="text-align: justify;">
Beaucoup de français connaissent le cimetière américain de Colleville-sur-Mer, rendu célèbre lors de la sortie en 1998 du film de Steven Spielberg, "Il faut sauver le soldat Ryan". Il est également visible lors des commémorations du débarquement en Normandie, chaque année début juin. Mais verra-t-on un jour Barack Obama ou l'un de ses successeurs venir se recueillir sur les tombes des soldats américains tombés en 1918 et reposant à Romagne-sous-Montfaucon dans la Meuse? J'ose l'espérer, car pour avoir parcouru les deux, il gagnerait à être montré au monde entier puisque, de part sa taille, c'est le plus grand cimetière militaire américain d'Europe, avec ses cinquante-deux hectares, et ses 14 246 tombes individuelles. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcxBNMZMqPtrDnAh036JPOtaUPl1E09AqFswCUj7fDGs7ztpORODujDAigtEFiVvW0cyCzb34u8U5lwnj9YVymOn0hxhZi3RH8EKF9SkZRtmyv4KLBYR1aJHUdEuCZhGjoM0eQ93jZtFX3/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+052.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcxBNMZMqPtrDnAh036JPOtaUPl1E09AqFswCUj7fDGs7ztpORODujDAigtEFiVvW0cyCzb34u8U5lwnj9YVymOn0hxhZi3RH8EKF9SkZRtmyv4KLBYR1aJHUdEuCZhGjoM0eQ93jZtFX3/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+052.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'entrée du cimetière. (Février 2012)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le 21 mars 1918, l'Allemagne lance la première des grandes offensives destinées à obtenir la victoire sur le front Ouest, après avoir signé la Paix de Brest-Litovsk avec les Bolcheviks sur le front Est. Les premières cibles sont les troupes du British Expeditionnary Force (BEF), retranchées sur une partie du front moins bien organisée défensivement. C'est là, sur la Somme, que Luddendorf assène son premier coup de boutoir. Les Britanniques reculant, les Alliés voient le danger et nomment le général français Foch généralissime de leurs armées le 3 avril 1918. Cependant les Allemands ne cessent pas leurs offensives, et continuent d'attaquer au nord, dans la région d'Ypres, puis en Champagne, sur le Chemin des Dames où ils surprennent des divisions anglaises et françaises mises au repos dans ce secteur supposé calme. Pour contrer cette attaque, les Alliés engagent progressivement leurs renforts pour colmater la brèche. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVHkiLsaF6olm6YmXVI8_S36joOruUkPMm0ezxPS8nVVrgvbZuYJ2DTb2ficfe1Z7R3qzP8yl2vALbZ3WEthS9n6nAPvJLuiE8zw0vHk7nI1p6y_c3hVZ5g0ce24iwV-nPhs9cC41UqWoU/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+058.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVHkiLsaF6olm6YmXVI8_S36joOruUkPMm0ezxPS8nVVrgvbZuYJ2DTb2ficfe1Z7R3qzP8yl2vALbZ3WEthS9n6nAPvJLuiE8zw0vHk7nI1p6y_c3hVZ5g0ce24iwV-nPhs9cC41UqWoU/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+058.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Des croix à perte de vue... (Février 2012)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parmi ces renforts figurent les premières divisions américaines, et début juin 1918, elles lancent la célèbre contre attaque du Bois Belleau, haut-lieu s'il en est de l'histoire du Marine Corps. A partir de juillet 1918, les offensives allemandes s'essoufflent devant l'ampleur des pertes. Devant un adversaire épuisé, les troupes alliées renforcées par l'arrivée massives des chars et des <i>sammies </i>prennent à leur tour l'offensive. Le 12 septembre, sous les ordres du général Pershing, les américains reprennent le saillant de Saint-Mihiel au sud de Verdun, remportant une victoire retentissante. De la fin septembre au 11 novembre, l'Argonne devient le théâtre d'une nouvelle offensive conjointe entre les forces américaines et françaises, qui repoussent les Allemands, faisant des milliers de prisonniers et précipitant encore plus la défaite de l'Empire des Hohenzollern. Les Américains perdront lors de ces diverses offensives pas moins de 26 000 tués, et 96 000 blessés. Beaucoup d'entre-eux reposent aujourd'hui à Romagne-sous-Montfaucon, veillés par une chapelle contenant des vitraux représentant les emblèmes des unités américaines ayant combattu, ainsi que les drapeaux des nations Alliées victorieuses entourant l'autel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3ec5OjYE7VmJB2SLEkbfcRs958lVLtcHyV7bM9iLRWKUGmUwJuX6-GCltAxMm6Mc4cQhEmtpQStA3NilmwP3Izq5Cdb3kkEznF9LxiPaYd-L4hOjf43SLeZIYjMmMDWBU53lEGogi-z_3/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+069.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3ec5OjYE7VmJB2SLEkbfcRs958lVLtcHyV7bM9iLRWKUGmUwJuX6-GCltAxMm6Mc4cQhEmtpQStA3NilmwP3Izq5Cdb3kkEznF9LxiPaYd-L4hOjf43SLeZIYjMmMDWBU53lEGogi-z_3/s1600/2%C3%A8me+jour+12+f%C3%A9vrier+2012+069.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'intérieur de la chapelle. (Février 2012)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-43971487297477999722014-11-06T00:26:00.001+01:002015-04-11T11:09:34.164+02:00[Télévision] L'adaptation de Ceux de 14, suite et fin sur France 3, ce mardi 4 novembre<div style="text-align: justify;">
Mardi soir, France 3 terminait la diffusion de sa série "évènement" liée au Centenaire du début de la Grande Guerre. "Les Eparges, La mort de près, et la dernière attaque", tels étaient les noms des trois derniers épisodes. Autant le premier des trois se concentre sur les combats, autant les deux autres m'ont encore laissé sur ma faim, la faute à beaucoup de maladresses historiques et militaires et de scènes inventées, ou modifiées.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_JfUxWkbOup6VhDeDzuvpd__UqJqGth9QUG14LNF6rAHvgqM54PUOmEfljyfJfIgfuKwjE_7q87TRI-Q75xpXscu8XrsmWZZDPHRx12oZ28RdrprdEJccF5LN0cQBAVQC589liXqvrouD/s1600/D-CDQ-002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_JfUxWkbOup6VhDeDzuvpd__UqJqGth9QUG14LNF6rAHvgqM54PUOmEfljyfJfIgfuKwjE_7q87TRI-Q75xpXscu8XrsmWZZDPHRx12oZ28RdrprdEJccF5LN0cQBAVQC589liXqvrouD/s1600/D-CDQ-002.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
La première concerne un des évènements marquant
du livre, ce qui tord les boyaux de Genevoix, la perte de son ami et
camarade, celui à qui est dédiée l’œuvre : Robert Porchon. En effet, les scénaristes lui ont offert un surplus de vie d'un mois ! Ils le font mourir le 18 mars
1915, alors qu'il meurt en février, entre le 17 et le 20 si je ne m'abuse. Au reste, certaines scènes m'ont fait sursauter.A moins que mes notions de tactique d'infanterie soient assez lointaines de
la réalité de 1915? On attaque en groupe bien compact, en marchant,
derrière l'officier qui inspecte seul la tranchée conquise bien à
découvert. Je n'ai pas reconnu non plus notre héros Genevoix
qui discute les ordres d'un colonel au téléphone, et qui ose lui répondre, ''non
on attaque pas'' demandant ensuite un ordre écrit. Il ose renchérir d'un : "oui c'est
comme ça!" (à son colonel !) avant que l'ancien, blasé, lui annonce dans
la seconde qui suit que sa compagnie est relevée. Avait-on besoin de clins d’œil au politiquement correct dans ce téléfilm? Avec la vision de l'officier qui refuse d'obéir aux ordres d'attaque, on a eu droit au personnage du cuisinier africain (qui parle français sans accent eh oui !) intégré dans un régiment métropolitain, cherchez l'erreur... <br />
<br />
Je
me suis quand même surpris à ressentir une montée d'adrénaline dans le
premier assaut (relativement crédible celui-ci) du dernier épisode, mais
je pense que la musique qui l'accompagne (les orgues) ont beaucoup joué
la dedans. Je noterai enfin la belle phrase (de Souesmes il me semble?) entendue dans un de ces épisodes :<br />
"Qu'est ce qui est pire que la guerre? C'est la défaite. C'est pour cela que les hommes se battront jusqu'à la victoire". Je pense que c'est une des rares choses à retenir de ce feuilleton. </div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-13729563594281623102014-11-02T18:01:00.001+01:002014-11-02T18:03:55.071+01:00Histoire des premières traversées de l'Atlantique...<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, alors que s'élance la 10ème édition de la Route du Rhum, dont le record de traversée entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre s'élève à un peu plus de sept jours, plongeons nous dans l'histoire des premiers navigateurs à avoir franchi l'Océan Atlantique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le premier européen à avoir rejoint le nouveau monde fut selon les sagas scandinaves Leif Ericson, un explorateur islandais qui, aux alentours de l'an Mil débarqua selon les descriptions de l'époque sur l'actuelle Terre Neuve. Beaucoup plus tard, Jean Cabot, au service d'armateurs anglais longea lui aussi les mêmes côtes en 1497. Cet engouement pour les expéditions vers le Ponant se déclencha à la suite des découvertes du plus célèbre des marins Génois. Christophe Colomb s'élança le 3 août 1492 du port de Huelva, il vogua tout d'abord six jours pour rejoindre les Iles Canaries. Puis après cette escale, il mit cap à l'Ouest et navigua du 10 septembre au 12 octobre pour débarquer au San Salvador, croyant rejoindre les Indes Orientales. Pedro Cabral explorateur portugais et successeur de Vasco de Gama mit pied au Brésil en avril 1500 alors qu'il prenait la route du Cap de Bonne Espérance après un mois et demi de mer, et une escale au Cap Vert. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN94TMsBonRL4X2XFHttnrwKCxNEKdD1Ip-G1ZB_jnh0Mq6EYZ67VB9Xf2pabiEMxy6uzxb5XItLIGYcMaQ0vo0JzeJsONpuwugCIFchJ7NCVrUzjxneRfuMMB5v-r-xNw11oMFIi8e4mg/s1600/Mercredi+22+ao%C3%BBt+2012+022.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN94TMsBonRL4X2XFHttnrwKCxNEKdD1Ip-G1ZB_jnh0Mq6EYZ67VB9Xf2pabiEMxy6uzxb5XItLIGYcMaQ0vo0JzeJsONpuwugCIFchJ7NCVrUzjxneRfuMMB5v-r-xNw11oMFIi8e4mg/s1600/Mercredi+22+ao%C3%BBt+2012+022.JPG" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Petite Hermine, navire de Jacques Cartier lors de son deuxième <br />
voyage vers l'estuaire du Saint-Laurent. (Musée de Saint Malo Août 2012)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Les espagnols et les portugais s'étant partagés les terres découvertes lors du traité de Tordesillas en 1494, les autres nations européennes doivent se concentrer sur les territoires plus au nord et non explorés. A l'instar de Jean Cabot avec les anglais, Giovanni da Verrazano est mandaté par François Ier en 1524 et débarque en future Caroline du Nord après cinquante jours de voyage. Il explora ensuite le littoral pour remonter jusqu'à l'ile de Cap Breton. Quelques années plus tard, ce même François Ier toujours avide de contrarier son ennemi Charles Quint, finança le malouin Jacques Cartier en 1534, et celui-ci découvrit la vallée du Saint-Laurent après seulement vingt jours de navigation, un record pour les moyens techniques de l'époque !</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-17846433701567144542014-10-29T18:41:00.000+01:002014-10-29T19:35:38.240+01:00[Télévision] L'adaptation de Ceux de 14, sur France 3, les trois premiers épisodes.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce mardi 28 octobre, France 3 diffusait les trois premiers épisodes de la nouvelle mini-série adaptant l’œuvre de Maurice Genevoix : Ceux de 14. L'idée semblait séduisante, mais la tâche s'est révélée ardue, tant l'ouvrage de l'auteur et personnage principal est dense et détaillé. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi, certains passages importants sont occultés, et d'autres, tout neufs, sont créés et n'apportent rien à l'ensemble. Les passages se déroulant à l'opéra par exemple, sont une pure invention dans le récit, qui se déroule uniquement au front ou juste aux arrières. Était-ce un moyen d'introduire la gent féminine dans une œuvre quasi-exclusivement masculine? En tout cas c'est raté. Au niveau des personnages, le sous-lieutenant Genevoix manque
d'épaisseur, visage trop juvénile, une relation avec ses hommes trop
fraternelle, on a du mal à croire que c'est lui le chef de la section. A
l'inverse, le sergent Souesmes, joué par Michael Abiteboul, (déjà
soldat de la Grande Guerre dans les Fragments d'Antonin en 2006) parait
être le vrai chef de l'unité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ55p0DuqF6ZpalV1XR2dYCTOvh8zLTEwyG_kQNES46t7GxFDgF-lcgOgaq_Z6PRpLcnU7FpHRHUJ8p0FetUQWzoXCQM0gc2xYHoG0gmT8W-CB5zLl1rRqqp7EcZ-SgzTlinlQwCdR1fDf/s1600/ceuxde14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ55p0DuqF6ZpalV1XR2dYCTOvh8zLTEwyG_kQNES46t7GxFDgF-lcgOgaq_Z6PRpLcnU7FpHRHUJ8p0FetUQWzoXCQM0gc2xYHoG0gmT8W-CB5zLl1rRqqp7EcZ-SgzTlinlQwCdR1fDf/s1600/ceuxde14.jpg" height="299" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Pour ce qui est du purement historique, ces soldats de 1914 ont le cheveux bien long et la barbe déjà hirsute avant même de partir en campagne. Le garance des pantalons parait bien foncé, on a droit à l'image du soldat corse (dans un régiment d'infanterie dont le recrutement est basé en Champagne?) illettré et apprenant à écrire et lire avec son gentil lieutenant. La guerre décrite dans ces trois épisodes n'est pas assez dure, or, les premiers mois de la guerre sont les plus sanglants et difficiles pour les soldats de l'Armée Française. On voit les soldats retraiter, marcher encore et encore, mais on ne voit pas les cadavres de chevaux au bord des routes, on n'entend pas assez le canon lourd allemand alors qu'il est omniprésent dans le témoignage de Genevoix. Les combats sont beaucoup plus sanglants que ceux qui sont montrés, on ne voit pas un seul aéroplane allemand dans le ciel... Bref, refléter la guerre, la vraie, est beaucoup plus dur que les réalisateurs le pensait à mon avis. Attendons la suite, aux Eparges, il se peut que la boue et l'enfer de la guerre de tranchées soient mieux représentés.</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-62650849139056982702014-10-14T19:06:00.003+02:002014-10-15T20:56:01.780+02:00Il y a 208 ans, Davout écrasait les Prussiens à Auerstaedt.<div class="_38 direction_ltr" style="text-align: justify;">
<span class="null"> Le 14 Octobre 1806,
en marge de la célèbre bataille d’Iéna se tint un engagement sans doute
plus fabuleux encore mais néanmoins méconnu. Cette bataille, connue
sous le nom de bataille d’Auerstaedt, fut la plus resplendissante
victoire du génial maréchal Davout et de son 3ème corps. Elle marqua la
fin de la supériorité tactique dont les prussiens se prévalaient depuis
près d’un demi-siècle et confirma la victoire des forces napoléoniennes
sur la quatrième coalition.<br />
<br />
Depuis le début de la campagne, Louis
Nicolas Davout formait avec Bernadotte et Murat l’avant-garde de l’armée
française et avait pour mission d’effectuer le moment venu le mouvement
tournant voulu par Napoléon qui cherchait à couper l’armée ennemie
pour pousser jusqu’à Berlin.
Ainsi, dans la nuit du 13 au 14 Octobre, les forces impériales qui
avaient réussi à rejoindre l’ennemi près d’Iéna savaient que la bataille
ne pourrait plus leur être refusée.
L’empereur envoya dès lors Davout effectuer le contournement souhaité
sans savoir que ses renseignements sur la position de l’ennemi étaient
partiellement faux. Pensant avoir face à lui le gros des forces
prussiennes à Iéna, Napoléon ne pensa pas un instant que l’armée qui lui
fait face n’était en fait que l’arrière-garde ennemie, tandis que
Davout, lui, se dirigeait vers l’avant-garde du roi Frédéric-Guillaume
III suivie de son armée principale.<br />
Tacticien hors de pair,
Davout avait sous ses ordres l’un des corps d’armées les plus
disciplinés de toute la Grande Armée et disposait dans sa manche de
trois atouts non négligeables, Gudin, Friant et Morand, trois des plus
brillants généraux de division d’infanterie de l’armée impériale que
l’on surnommait « les 3 immortels ».<br />
<br />
L’engagement débute dans le
brouillard de cette froide matinée d’Automne lorsqu’un groupe de
chasseurs à cheval du premier régiment rencontra par hasard une troupe
de cavaliers prussiens. Bientôt aidés par des fantassins, les Français
repoussèrent l’ennemi qui prit la fuite, allant alerter son commandement
de l’incident. Face à cette nouvelle information, le roi Frédéric
Guillaume consulta son état-major qui resta divisé sur l’attitude à
adopter. Le duc de Brunswick recommanda d’attendre que le gros de
l’armée prussienne rejoigne l’avant-garde pour faire bloc, mais son avis
ne prévalut finalement pas, la conviction que les Français n’étaient
qu’en petit nombre ayant été majoritaire parmi les officiers.<br />
Ainsi
les premiers bataillons prussiens continuèrent-ils leur avance pour se
heurter bientôt aux carrés de l’infanterie de Gudin. La cavalerie de
Blücher fut repoussée sans ménagement et nombre de ses escadrons fuirent
dans la panique la plus totale. Bientôt, néanmoins, la pression exercée
par les divisions fraîches des Prussiens ébranla la division Gudin,
alors sauvée par l’arrivée des colonnes de la division Friant. Le combat
avait alors débuté depuis environ deux heures et demie.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAylEYMEQDAadcllp0kn6ArIIBDcT-YekeEBzWLfiX-gt9awFvjC1edSqcqXWlsWnHYUmtJtK-zVIykJiomtBSvVAriozbI4WCkQ50zsCsKWMUcnXNfngYCRyEWalEcL5XrThDLAlfInvj/s1600/davout.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAylEYMEQDAadcllp0kn6ArIIBDcT-YekeEBzWLfiX-gt9awFvjC1edSqcqXWlsWnHYUmtJtK-zVIykJiomtBSvVAriozbI4WCkQ50zsCsKWMUcnXNfngYCRyEWalEcL5XrThDLAlfInvj/s1600/davout.jpg" height="400" width="254" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Maréchal Louis Nicolas Davout (1770-1823)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Innombrables,
les Prussiens se déversèrent sur le champ de bataille et rien ne semblait
arrêter leur progression de manière significative lorsqu’arriva enfin au
pas de course la division Morand. <br />
Dans les heures qui suivent,
les charges se multiplièrent sur les carrés français, mais pas un ne
faiblit. Davout, le vêtement déchiré par les balles, se tenait au cœur
de ses forces, ne ménageant pas sa peine tandis que la blessure du
prince Guillaume finit par provoquer la déroute de la cavalerie
prussienne.
Désemparé, le feld-maréchal duc de Brunswick attaqua sans relâche,
l’épée à la main, une position clef du champ de bataille et finit par
trouver la mort, fauché par une balle française.<br />
Privée de son
estimé commandant, l’armée prussienne faiblit et les Français gagnèrent
du terrain partout sur le champ de bataille malgré le bombardement
intensif de l’artillerie prussienne. Ayant pris le commandement, le roi
tenta une dernière percée mais vit son effort réduit à néant par
l’opiniâtreté du 3ème corps.<br />
A une heure de l’après-midi, les
Prussiens entamèrent leur retraite vers Auerstaedt ; retraite que seule
l’arrivée de leurs divisions de réserve empêcha de tourner à la déroute.<br />
<br />
A quatre heures de l’après midi, la victoire était
définitivement assurée. Pas un seul soldat de l’armée royale n’aura
échappé aux combats et un tiers des effectifs se seront retrouvés hors
combat. Le roi Frédéric-Guillaume III, qui espérait alors rallier son
armée vers Weimar pour mener une nouvelle bataille, vit ses espoirs
réduits à néant quand l’impensable se produisit : son armée, qui
retraitait tant bien que mal en ordre se trouva disloquée par les
fuyards de la bataille d’Iéna qui arrivèrent en masse et créèrent un
mouvement de panique. <br />
<br />
Au final, les Français auront obtenu non pas
une seule mais deux brillantes victoires en ce jour. A Auestraedt, ils
combattirent à presque un contre trois, 23 000 fantassins et 44 canons
contre 60 000 et près de 230 canons, tuant, blessant ou faisant
prisonnier trois fois plus d’homme qu’ils n’en auront perdu (soit
environ 13 000 contre 4300 sans compter les 115 canons capturés).
Le maréchal Bernadotte, futur roi de Suède, rival et ennemi de Davout,
aura pour sa part passé la journée entre Iéna et Auerstaedt, n’allant
aider à aucun de ces engagements.<br />
L’importance de cette bataille
d’Auerstaedt, qui se déroula simultanément et à une vingtaine de
kilomètres au Nord d’Iéna, ne fut cependant pas immédiatement perçue et
se trouva bien vite éclipsée dans la propagande impériale par la
victoire d’Iéna remportée, elle, par l’Empereur en personne.<br />
</span><br />
<div style="text-align: right;">
<span class="null">Par Olivier L, Historien et spécialiste du Premier Empire. </span></div>
<br />
<span class="null"></span></div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-33601149794915252322014-10-01T18:46:00.000+02:002014-10-02T23:09:56.695+02:00[Lecture] Une uchronie : 1940, et si la France avait continué la guerre?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuYVxLB6bpuZoZEO7C0lzpiWQIW7mFa5vSSr6O8w-MANuqlqJAWC-0twWBivXCT3CH4DnBOPBNXlmNIFBRBfW-nufojSa2mkD_p4ztzGMVXdQz706RPC2y0JcXERW76n6Sx0SdgKsLlFip/s1600/et+si+1940.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuYVxLB6bpuZoZEO7C0lzpiWQIW7mFa5vSSr6O8w-MANuqlqJAWC-0twWBivXCT3CH4DnBOPBNXlmNIFBRBfW-nufojSa2mkD_p4ztzGMVXdQz706RPC2y0JcXERW76n6Sx0SdgKsLlFip/s1600/et+si+1940.jpg" height="320" width="213" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Une nouvelle passionnante lecture que voilà, de l'Histoire oui, mais comme on aurait aimé qu'elle se passe ! Je me rappelle qu'au début des années 2000 lors de mes années de lycée, je m'étais plongé dans la lecture de la Grande Histoire de la Seconde Guerre Mondiale de Pierre Montagnon. Et le chapitre concernant la bataille de France était l'un de mes préférés. Plusieurs fois, je m'étais imaginé ce qu'il se serait passé si la France avait continué le combat en Afrique et non pas capitulé sous l'égide du Maréchal Pétain. Or voici qu'en 2004 plusieurs chercheurs et leurs étudiants se sont penché sur le sujet, historiens, étudiants, spécialiste de jeux de simulations militaires. En est sorti en 2010 un premier tome que je vous présenterai ici : "1940 Et si la France avait continué la guerre?" </div>
<div style="text-align: justify;">
Tout commence en juin 1940, et un évènement anodin va sceller le destin du pays. Pas une contre-attaque fulgurante qui va redresser la situation militaire, pas la mort de Hitler, non : La maitresse de Paul Reynaud, la comtesse Hélène de Portes, farouche partisane de l'armistice, décède dans un accident de la circulation. Le président du Connseil anéanti, mais libéré de cette influence néfaste, va alors se tourner vers Mandel et de Gaulle plutôt que vers les défaitistes. On s'y croirait, tout est tellement réaliste, je me suis surpris à ressentir des montées d'adrénaline en lisant certains passages hauts en couleurs. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quel travail de documentation, de simulation, chaque action est détaillée, comme si on lisait un ouvrage de référence sur la Seconde Guerre Mondiale, les personnages politiques sont dépeints dans leurs actions avec leurs caractères propres, telles opiniâtreté d'un général de Gaulle ou d'un Winston Churchill. Je vous invite à vous plonger dedans, d'autant que le tome II vient de sortir, en attendant le dernier tome qui est en cours de réalisation. Un grand coup de chapeau à ces historiens uchronistes ! </div>
<br />
<br />José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-20174017226160184812014-09-07T21:45:00.002+02:002014-09-07T21:50:29.700+02:00Il y a 202 ans, à Borodino, l'Empereur battait les Russes...<span class="null"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
"L’une des quelques occurrences où le courage des
soldats de la Grande Armée surpassa les talents tactiques de Napoléon,
la bataille de la Moskova/Borodino resta dans les mémoires comme l’une
des plus terribles boucheries des guerres napoléoniennes. Elle prit
place en septembre de l'année 1812, durant la légendaire campagne de
Russie et resta dans les mémoires comme un exemple typique de ce que
l’on appelle une victoire à la Pyrrhus.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après
des semaines de marche sans être parvenu à arracher la moindre bataille
décisive à une armée russe fuyante, Napoléon sait qu’il joue son
va-tout. Si loin de ses bases, une défaite signifierait une catastrophe
irrémédiable pour son corps expéditionnaire et la nouvelle d’une défaite
risquerait d’avoir des conséquences politiques dramatiques dans le
reste de l’Empire à l’heure où viennent d'Espagne les nouvelles d'une
cruelle défaite des forces de Marmont face aux Anglais de Wellington.</div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin pourtant, après des mois de marches, la bataille décisive tant voulue par l’Empereur semble enfin se présenter.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le
6 septembre, veille de la bataille, tandis que les dernières unités
arrivent sur le champ de bataille et que l’on rallie les traînards,
Napoléon réfléchit à son plan de bataille.
Affecté par une forte grippe accompagnée d’épouvantables migraines, il
redoute plus que tout de voir une nouvelle fois l’armée russe se dérober
en lui refusant une nouvelle fois sa victoire tant espérée.
Face aux forces impériales, néanmoins, l’armée russe de Koutouzov,
galvanisée par la conviction de défendre son sol sacré et convaincue
d’être le dernier rempart entre l’envahisseur et la cité Sainte de
Moscou, se trouvait plus déterminée que jamais.
Le plan sur lequel s’arrêta finalement l’Empereur fut donc simple et
efficace : sur la Gauche, Eugène aurait pour mission de prendre la
village de Borodino et de contenir l’ennemi tandis qu’au centre Junot,
Ney et Murat et qu’à droite Davout et Poniatovski marcheraient à
l’ennemi.
Davout, dont le génie tactique n’était plus à prouver, suggéra de se
porter sur le flanc russe durant la nuit à travers les bois d’Outitza
pour en attaquer le flanc, mais l’Empereur, craignant de provoquer par
cette (pourtant très subtile) manœuvre la fuite de l’ennemi qu’il avait
eu tant de mal à amener sur le champ de bataille, rejeta l’idée et
préféra son approche plus directe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au matin du 7 septembre, à
proximité du village de Borodino, à seulement 125km de Moscou, 250 000
hommes et plus de 1200 bouches à feu se font face.A 5 heures,
tandis que le soleil se lève et perce la brume matinale, Napoléon qui
parcourt à cheval ses lignes, tourne son regard vers l’Est et lâche des
mots qu’il espère prophétiques : « c’est le soleil d’Austerlitz ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A
6 heures, les premiers coups de canon retentissent. Atteint par un
boulet qui tue sous lui son cheval, Davout tombe, évanoui. On le croit
mort.
Apprenant la nouvelle, Napoléon envoie Murat prendre le commandement du
corps de Davout, mais à son arrivée il trouve le prince d’Eckmühl bien
vivant à la tête de ses hommes. L'événement ne restera cependant pas
sans conséquences et forcera Davout à quitter son commandement quelques
minutes plus tard.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
7 heures. Accompagné de trois divisions, le
maréchal Ney fond sur les Russes de Bagration. Enfin, Koutouzov comprend
le plan de Napoléon qui prévoit de percer son flanc gauche pour lui
couper toute possibilité de retraite vers Moscou et envoie le corps de
Boggowouth au secours de son aile fragilisée. Ney, qui remportera par
ailleurs en ce jour le titre de prince de la Moskova, repousse l’ennemi
et prend pied sur ses positions. Débute alors une féroce contre-attaque
des forces tsaristes dont les fantassins et la cavalerie lourde menacent
de repousser les Français.
Arrivant au triple galop et avec son panache habituel, Joachim Murat
vole au secours du « brave des braves » avec sa cavalerie légère,
bientôt suivie par la division de cuirassiers de Nansouty et de deux
autres brigades de cavalerie légère qui se ruent sans attendre sur les
carrés de la Garde russe.</div>
<div style="text-align: justify;">
Repoussés encore et encore, les
cavaliers français ouvrent finalement une brèche dans les lignes russes
et permettent à Ney et au corps de Davout, dont le génial maréchal a
abandonné le commandement, de prendre pied sur la troisième position du
dispositif ennemi. Cependant, les positions surélevées occupées par les
Russes derrière se point font subir d’horribles pertes aux soldats de la
Grande Armée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHCfeErZ39i4aasAB4i0aPGWWsSFSj8S2FN6j9kwyAjQNn0lZiI5CAFt0r_DtF0fjyP19LaeugXiKOQRXqVmJYTJZYEGDwtly0qQ34a4kCBQ9Hae1AF7gVk1zVgLbkdaSDYmoGc64rhPZ9/s1600/guerres-napoleoniennes-borodino-big.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHCfeErZ39i4aasAB4i0aPGWWsSFSj8S2FN6j9kwyAjQNn0lZiI5CAFt0r_DtF0fjyP19LaeugXiKOQRXqVmJYTJZYEGDwtly0qQ34a4kCBQ9Hae1AF7gVk1zVgLbkdaSDYmoGc64rhPZ9/s1600/guerres-napoleoniennes-borodino-big.jpg" height="392" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La prise de la Grande Redoute par les Français.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Vers 10 heures, au milieu d’une terrible canonnade,
un régiment de la division Morand (corps de Davout) s’empare de la
grande redoute occupée par 24 pièces d’artillerie russe de gros calibre.
Malade et fatigué, incapable de voir au milieu de la fumée de la
bataille et aveuglé par le soleil qui lui fait face, Napoléon ne voit
pas l’ennemi fuir la redoute et rate un moment décisif en refusant de
faire donner la Garde. De son côté, voyant les choses sur le point de
mal tourner, Koutousov rallie ses forces et engage l’intégralité de son
armée dans une vaste contre-offensive.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A 11 heures passées, la
mêlée est générale sur tous les points du champ de bataille. Au centre,
la division Morand recule et est secourue par celle de Gérard (ex
division Gudin), à droite les forces de Davout et Ney subissent assaut
sur assaut tandis que la division Friant, ayant traîné sur tout le champ
de bataille quatre-vingt canons, prend place sur les ouvrages défensifs
pris plus tôt aux Russes.</div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré la mort de Bagration, peu avant
13h, la percée finale semble toujours hors de portée pour les forces
impériales poussant l’empereur à reformer son artillerie en une vaste
batterie de près de trois-cents pièces.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A 15h, les corps
d’Osterman et de Doktourov, ainsi que la Garde russe ont été assez
entamé par le feu nourri des Français pour permettre un assaut décisif,
mais au final, les Russes combattent avec une énergie et une
détermination jamais vue.
Bien que conscient de pouvoir emporter la victoire s’il faisait donner
sa Garde, Napoléon n’en fait rien, craignant d’infliger trop de pertes à
son corps d’élite.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le combat durera finalement jusqu’à la nuit.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A
22h, Murat arrive au quartier général et annonce la retraite des
Russes. Les Russes ont laissé sur le champ de bataille 50 000 tués ou
blessés sur 120 000 hommes, auxquels s’ajoutent 800 prisonniers. De son
côté, l’armée napoléonienne a perdu 30 000 de ses soldats sur un
effectif total de 130 000. Nombre d’officiers et de héros des deux camps
ont perdu la vie lors de la terrible journée, donnant à l'engagement
une sinistre réputation.</div>
<div style="text-align: justify;">
« Jamais je ne vis briller dans mon armée
autant de mérite », dira l’Empereur. De fait, les pertes de l’armée
napoléonienne furent presque deux fois moins importantes que celles du
tsar, mais si cette victoire à l’arrachée ouvrit la route de Moscou,
elle ne permit pas de détruire les forces russes qui s’évanouirent dans la
nature pour devenir, deux mois plus tard, une terrible épine dans le
flanc des forces françaises en retraite."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
Par Olivier L. Historien et spécialiste du Premier Empire.</div>
<br />
<!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F4.bp.blogspot.com%2F-u90GBb3iT4k%2FVAy0m8BNl4I%2FAAAAAAAAAkE%2FfD_QvcQnTIc%2Fs1600%2Fguerres-napoleoniennes-borodino-big.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHCfeErZ39i4aasAB4i0aPGWWsSFSj8S2FN6j9kwyAjQNn0lZiI5CAFt0r_DtF0fjyP19LaeugXiKOQRXqVmJYTJZYEGDwtly0qQ34a4kCBQ9Hae1AF7gVk1zVgLbkdaSDYmoGc64rhPZ9/s1600/guerres-napoleoniennes-borodino-big.jpg" -->José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-75399039426229641272014-09-06T13:57:00.000+02:002014-09-07T14:15:45.038+02:00Il y a 100 ans, la bataille de la Marne faisait rage...<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq66r1ti5XcBJzFsTPJRu3zoK-7ycmk6KkX3S_Quo2KGSppKD9SckOevbOdveKZc4Z4_eB7c0k34uDNtuQCMml6bfWxW3W2W849mvekDq1twNlIdikHAeJvOJ1wMIy2waFbH5mmxM_1JCS/s1600/Galli%C3%A9ni+2.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq66r1ti5XcBJzFsTPJRu3zoK-7ycmk6KkX3S_Quo2KGSppKD9SckOevbOdveKZc4Z4_eB7c0k34uDNtuQCMml6bfWxW3W2W849mvekDq1twNlIdikHAeJvOJ1wMIy2waFbH5mmxM_1JCS/s1600/Galli%C3%A9ni+2.JPG" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La proclamation de Galliéni au peuple de Paris.<br />
(Historial de Péronne, Juillet 2011)</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Un mois après le début des hostilités, les Français sont en mauvaise posture. Le plan Schlieffen a balayé les intentions offensives de Joffre et de ses généraux. Les offensives en Lorraine et Alsace ont couté de terribles pertes aux armées Françaises, la seule journée du 27 août a couté la vie à 27 000 pantalons rouges, jour le plus sanglant de l'histoire militaire française. Épuisées, les troupes alliées reculent depuis des jours face à l'avance allemande. Le gouvernement a quitté Paris depuis le 2 septembre, mais Galliéni nommé gouverneur militaire de la capitale entend défendre la cité coûte que coûte. Rétablies sur la Marne, les armées alliées se dressent à nouveau face à l'ennemi pour un affrontement décisif. L'ordre du jour de Joffre du 6 septembre diffusés à ses troupes ne laisse guère de doute sur la situation militaire du pays : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"> <i>"Au
moment ou s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il
importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en
arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et repousser
l'ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coute que coute
garder le terrain conquis et se faire tuer plutôt que de reculer. Dans
les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée". JOFFRE.</i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"><br /></span></span><span class="fbPhotoTagList" id="fbPhotoSnowliftTagList"><span class="fcg"></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrO99_vrDNkEhgOd6qUa1jrxtTqM-yN4kSoK1OvDeohyS7TqQm9zog-OiwMdAZiZIxk4Qa2MegxFLJB4hBFToAmY1yhCtn9KK0fWpmRedlEppa6iy4so62-z5tJMeoXWHL4BqXhdGzLsv0/s1600/SAM_0231.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrO99_vrDNkEhgOd6qUa1jrxtTqM-yN4kSoK1OvDeohyS7TqQm9zog-OiwMdAZiZIxk4Qa2MegxFLJB4hBFToAmY1yhCtn9KK0fWpmRedlEppa6iy4so62-z5tJMeoXWHL4BqXhdGzLsv0/s1600/SAM_0231.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plan d'opérations de la bataille de la Marne.<br />
(Mondement-Mongivroux, mars 2014)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"> Cette contre-offensive de la Marne tient à plusieurs renseignements glanés par les aviateurs français. Ces derniers informent Joffre et Galliéni que les troupes de la Iere armée allemande ne se dirigent plus vers Paris mais en direction du sud est, offrant son flanc à une possible contre-attaque. Galliéni voyant cette occasion se présenter, convainc Joffre de lancer cette offensive. La 6ème armée française fut alors lancée sur l'Ourcq, entre Nanteuil le Haudoin et Meaux. C'est au cours de cette offensive qu'à lieu le célèbre épisode des taxis parisiens qui transportèrent une brigade (6000 hommes) en renfort sur le front. Outre le front de l'Ourcq, les troupes françaises reprennent l'offensive sur un front de 280km de l'Ourcq à Verdun. Face aux assauts répétés durant quatre jours, les Allemands finissent par battre en retraite, c'est le "Miracle de la Marne" qui sauve le pays de la défaite. Épuisées, les troupes françaises ne pourront poursuivre efficacement l'ennemi qui se commencera à se retranchera sur l'Aisne, repoussant les dernières offensives franco-anglaises. La guerre de tranchées fait ainsi ses débuts, après novembre 1914 et la fin de la "course à la mer", le front sera stabilisé de la mer du nord à la frontière suisse. </span></span><br />
<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"></span></span></div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-80977101476890285122014-08-01T14:09:00.000+02:002014-08-01T14:13:31.754+02:00Il y a 100 ans on décrétait la Mobilisation Générale en France...<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUM_Gefpa8Y7_si6xnLXMIYJ9rM7J-mgankmWHu4DnF3zHrctokJbkul5SMrKZDL-2JhMX2qtcvp4aWxGzjah0yGfQQX9_sVCdUDLrWFjhWUcn_JQKFBcsLtJF8AB5ta200JyvGhpfOcQ_/s1600/4%C3%A8me+jour,+Chemin+des+Dames,+Somme+049.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUM_Gefpa8Y7_si6xnLXMIYJ9rM7J-mgankmWHu4DnF3zHrctokJbkul5SMrKZDL-2JhMX2qtcvp4aWxGzjah0yGfQQX9_sVCdUDLrWFjhWUcn_JQKFBcsLtJF8AB5ta200JyvGhpfOcQ_/s1600/4%C3%A8me+jour,+Chemin+des+Dames,+Somme+049.JPG" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'affiche de la Mobilisation Générale <br />
d'Août 1914. (Historial de la Grande Guerre,<br />
Péronne, Juillet 2011).</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Alors que les coins les plus reculés de France finissent d'apprendre l'assassinat de Jean Jaurès, René Viviani, président du Conseil, va, sur recommandation de son ministre de la Guerre Adolphe Messimy et du Général Joffre, inquiets tous deux d'un possible retard face à la mobilisation Allemande ; décréter pour la première fois dans l'Histoire de France la Mobilisation Générale. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En ce premier Août 1914, quatre millions de Français sont concernés et
seront appelés à rejoindre leurs corps de troupe dès le lendemain. Dans les campagnes, où vivent encore une grande majorité de français, le son du tocsin appelle la Nation sur la place du village, les hommes et les femmes découvrent la grande affiche qui vient d'être placardée sur tous les perrons des mairies du pays. Stupeur, tristesse, joie, résolution, nombreuses et diverses sont les réactions. Certains, les plus jeunes surtout, veulent partir immédiatement, les hommes plus âgés, eux, savent que leur tour viendra plus tard, ils rentrent chez eux en silence pour partager leurs derniers jours en famille. Le soir venu, les premiers départs vident les villages. En ville, les gares plus importantes sont submergées, les convois pour Paris, Lyon, sont pris d'assaut. Chaque homme veut être à son poste à l'heure, il en va du sort de la Patrie. La guerre, elle sera déclarée par l'Allemagne à la France le lundi 3 Août, cinquante deux mois de conflit suivront...</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-12107611262287463942014-06-06T22:01:00.000+02:002014-06-07T21:21:54.783+02:00Pegasus Bridge, "Major Howard, vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève..."<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout le monde connait cette célèbre réplique du film "Le Jour le Plus Long", phrase que le Major Howard se repasse dans sa tête du début à la fin de sa mission. Mission débutée le 5 juin à 22h50 environ quand les planeurs Horsa transportant la 6ème division aéroportée britannique s'arrachent des aérodromes anglais. Peu après minuit, les planeurs se sont libérés et plongent vers leurs objectifs. Deux ponts sur le canal de Caen, à Bénouville et Ranville. </div>
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigUZZLRyncMIGbnm3HWch1S8ypptymA5SEvLnOUJ6U83KhzN03O4b2mGy_apSlINtn6o2moOu8d9rvQDLVvOntrKVHgC95-5GrrRTWSKg_cC4-4g-DHxpmX6eexfigo45dN299Tklcxlup/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+023bis.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigUZZLRyncMIGbnm3HWch1S8ypptymA5SEvLnOUJ6U83KhzN03O4b2mGy_apSlINtn6o2moOu8d9rvQDLVvOntrKVHgC95-5GrrRTWSKg_cC4-4g-DHxpmX6eexfigo45dN299Tklcxlup/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+023bis.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'entrée du Mémorial Pegasus <br />
(Bénouville, juillet 2011)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3quK2xCpI0TD9EL3xry_kdCM7dWQd8a3ZA8lVOlmEJNr3dKH4cbQqgiH1dnGfNgWL7NUdTi36iqJowMYZffdnTlY20XSeis69aiX58KbJF4jsGPEL35IaAB2PZZNUhYqvc7et0w6rwZnS/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+033.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3quK2xCpI0TD9EL3xry_kdCM7dWQd8a3ZA8lVOlmEJNr3dKH4cbQqgiH1dnGfNgWL7NUdTi36iqJowMYZffdnTlY20XSeis69aiX58KbJF4jsGPEL35IaAB2PZZNUhYqvc7et0w6rwZnS/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+033.JPG" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maquettes de planeurs Horsa britanniques. <br />
(Mémorial Pegasus,juillet2011)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5RLDIy4R_aQPgfEycnHUU6zsJDDp6LeytFKdYluO2f-AZKP68vOn9gAFqCmcCOxVNs-n5v0_QDv9G_fJa0CZjDdjgqxQ4mXra6LgkBm2NlI_ZdAIaaNJD0nnoAmiTowm4TIat3sJ15Rfa/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+039.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5RLDIy4R_aQPgfEycnHUU6zsJDDp6LeytFKdYluO2f-AZKP68vOn9gAFqCmcCOxVNs-n5v0_QDv9G_fJa0CZjDdjgqxQ4mXra6LgkBm2NlI_ZdAIaaNJD0nnoAmiTowm4TIat3sJ15Rfa/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+039.JPG" height="200" width="150" /></a><br />
<br />
<br />
C'est à Bénouville que le planeur du Major Howard se pose à quelques encablures du pont gardé par une petite garnison allemande. L'effet de surprise joue parfaitement et quelques rafales de FM Sten et grenades bien placées permettent aux soldats de Sa Majesté de prendre le pont intact. Les soldats allemands sont neutralisés. Au cours de l'assaut, le lieutenant Brotheridge est tué d'une rafale de mitrailleuse. Une plaque en bronze à proximité du pont rappelle aujourd'hui encore son sacrifice.</div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSj-e8NXz8M4lPy_EK22ST_BsiAzNruSqh2szJ_sZVG3Y-WZS72i5vVX7puvSsqVGsIsuOidyxHTeCRzjxTm06Tf_cm7t_tkgcqGppOo8jKEkb5Xt61erwmAaD06WSrgnNSbBCQlrfqdrl/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+028.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSj-e8NXz8M4lPy_EK22ST_BsiAzNruSqh2szJ_sZVG3Y-WZS72i5vVX7puvSsqVGsIsuOidyxHTeCRzjxTm06Tf_cm7t_tkgcqGppOo8jKEkb5Xt61erwmAaD06WSrgnNSbBCQlrfqdrl/s1600/5%C3%A8me+jour,+Rouen,+La+Normandie+028.JPG" height="150" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maquette du pont de Bénouville. <br />
(Mémorial Pegasus, juillet 2011)</td></tr>
</tbody></table>
L'objectif atteint, Howard doit tenir le pont à la tête de 150 hommes, en attendant les renforts qui arriveront par air, avec la seconde vague, puis par la mer avec les troupes débarquées à l'aube. A 13h30 les trouves débarquées sur Sword Beach arrivent à Bénouville et peuvent relever les paras.José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-82449102812383493642014-04-02T12:14:00.000+02:002014-04-03T10:51:42.011+02:00Retour sur la diffusion d'Apocalypse, la Première Guerre Mondiale.<div style="text-align: justify;">
C'était donc ces trois derniers mardis soir que France 2 diffusait les cinq épisodes d'Apocalypse 1GM.<br />
<br />
EPISODES 1 ET 2 : FURIE ET PEUR. <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7pPmHFdNni5sloXItJ6Be_k7fkz37i4X6u2pbk7CXiL7HcuexsH6SVu6SD7caI2v-phYF_V5y9dBYCeA2RUauolTiT7qbizWoGwThgzK-HWPCwsmHfxFb6TsYsW71kjGXM4A-2c-v1FP0/s1600/apocalypse+furie+peur.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7pPmHFdNni5sloXItJ6Be_k7fkz37i4X6u2pbk7CXiL7HcuexsH6SVu6SD7caI2v-phYF_V5y9dBYCeA2RUauolTiT7qbizWoGwThgzK-HWPCwsmHfxFb6TsYsW71kjGXM4A-2c-v1FP0/s1600/apocalypse+furie+peur.jpg" /></a></div>
Comme annoncé, beaucoup d'images d'archives colorisées, sonorisées et inédites, le tout assaisonné d'un magma d'informations qui submergent le téléspectateur. Pour les non-initiés, il est dur de s'accrocher au wagon Kassovitz qui en l'espace de quinze minutes nous aura parlé de Sissi, Anastasia, Raspoutine, ainsi que des yachts de luxe des empereurs russes et allemands. On se dit alors que Stéphane Bern s'est immiscé dans le montage d'Apocalypse, mais heureusement, fausse alerte, l'engrenage qui mène à la guerre prend la suite. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le jeu des alliances, les rivalités européennes, toute la genèse y est. On regrettera cependant l'occultation complète de la situation italienne, au départ du côté des Empires Centraux mais qui préfèrera rester neutre au début des hostilités. De Sarajevo aux premiers jours d'Août 1914, on a droit aux ultimatums, à l'assassinat de Jaurès, au tocsin, à la mobilisation, aux tragiques séparations...<br />
<br />
Ça y est c'est la guerre, et quoi de mieux pour illustrer la guerre que de beaux soldats colorisés défilant sous le nez des caméras de la propagande? Or, nombreuses sont les erreurs de colorisations des uniformes, surtout pour les français : du bleu horizon dès 1914, fera tiquer plus d'un initié... Sans parler d'un politiquement correct complètement anachronique. La victimisation des soldats est montrée à son paroxysme, or la société de l'époque n'est point celle d'aujourd'hui. Les hommes savaient qu'ils mettaient en jeu leurs vies pour défendre leurs pays, leurs familles, et c'est bien cela qui les a fait tenir, et non pas la peur des conseils de guerre comme dis dans le commentaire.<br />
Que de maladresses également avec les troupes coloniales, on nous montre systématiquement des troupes noires alors que celles-ci débarqueront en masse bien après le début de la guerre. Les troupes de l'armée d'Afrique sont alors essentiellement composées de soldats métropolitains, pieds noirs et maghrébins. Élite de l'armée, seule habituée au feu par les opérations de conquêtes et de pacifications. Elles ne viennent pas sauver la France, "sur des bateaux presque aussi chargés que les négriers d’antan" - raccourci aussi maladroit que hors contexte - mais bien remporter la victoire sur l'Empire Allemand. Oui les coloniaux ont souffert, mais pas plus que les soldats français, les régiments métropolitains ont payé un très lourd tribut tout au long de la guerre, et surtout dans les mois de 1914. <br />
Bref, ces deux premiers documentaires m'ont laissé sur ma faim, j'ose espérer que les suivants seront de meilleur acabit.<br />
<br />
EPISODES 3 ET 4 : ENFER ET RAGE.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI0LklZpWvcqhRcvRDvUVoeuI6wEiR3nSAfRs-je4KfM2awoVTTIXqZvK3ihQIshIUhbEKr7Eq-J3r7NStd_8umvlmWpTbsr_3ATjdwnvxz3O4mgWJ2xGjQ5bwZHKF8TuZ11RkiVd4zp0N/s1600/apo2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI0LklZpWvcqhRcvRDvUVoeuI6wEiR3nSAfRs-je4KfM2awoVTTIXqZvK3ihQIshIUhbEKr7Eq-J3r7NStd_8umvlmWpTbsr_3ATjdwnvxz3O4mgWJ2xGjQ5bwZHKF8TuZ11RkiVd4zp0N/s1600/apo2.jpg" /></a> Après deux premiers épisodes qui ont bombardé les téléspectateurs d'informations sur la genèse et les premiers mois du conflit, Enfer et Rage, les deux suivants ont survolé la période 1915 à 1917. Les évolutions matérielles de la guerre sont minutieusement décrites, de l'uniforme bleu horizon au casque Adrian, en passant par les shrapnells ou les gaz de combat. L'enfer c'est Verdun et la Somme, ce sont les assauts dans le no man's land, l'artillerie, les mitrailleuses, la vermine. Les réalisateurs se sont attardés sur les grandes batailles de 1916 mais ont occulté celles de 1915 en Champagne et en Artois, pourtant très meurtrières et toutes aussi dignes d'intérêt. Aucune mention de la reprise du fort de Douaumont fin 1916, symbole de la résistance victorieuse des armées françaises prises dans la noria de la Voie Sacrée. On passe ensuite directement à avril 1917 et aux mutineries qui frappent l'Armée Française. Nivelle est expédié aussi vite qu'arrive Pétain mis en scène par la propagande. Avec la Somme, Salonique, le Chemin des Dames et Paschendaele, les généraux alliés font piètre mesure face à Hindenburg et Ludendorff, présentés comme de véritables génies militaires, pourtant non moins avares de la vie de leurs hommes. Les aviateurs ont droit à leur heure de gloire, Après Hitler dans le second épisode, on a droit à Goering, déjà dépeint aux commandes de son Fokker comme un pilote sanguinaire... A noter la vision très intéressante des U-Boote allemands, rarement évoqués et montrés jusqu'ici dans les documentaires sur la 1GM. La guerre sous marine à outrance des allemands étant un tremplin parfait pour lancer l'entrée en guerre des États-Unis au printemps 1917. Le mythe des américains qui viennent sauver les alliés sera-t-il démenti dans la suite des évènements? Nous osons y croire ! La révolution Russe de février mars 1917 et la fin du tsarisme laisse le téléspectateur dans le suspense...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
EPISODE 5 : DELIVRANCE.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCuED1Bhd4A1kxWEYrzFmpouwgJW26F5xDTYw3ENZpXDZ3JV7uOPUrY4odCTpUxciaRycAPa4pWuLBjSjt10jeg9KOVHdwvR2q9b17-OLKkcJWbq2Q0y0-5I-fWWI5qye3KjyKjFrpqehK/s1600/apo1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCuED1Bhd4A1kxWEYrzFmpouwgJW26F5xDTYw3ENZpXDZ3JV7uOPUrY4odCTpUxciaRycAPa4pWuLBjSjt10jeg9KOVHdwvR2q9b17-OLKkcJWbq2Q0y0-5I-fWWI5qye3KjyKjFrpqehK/s1600/apo1.jpg" /></a> Dernier épisode, celui qui va décrire la fin de la guerre. Les italiens sauvés par les Alliés franco-britanniques après le désastre de Caporetto, en prennent d'entrée pour leur grade. Les bolcheviks prennent le pouvoir en Russie et quittent la guerre en offrant aux allemands et à leurs alliés autant de territoires qu'ils le désiraient. Voici venu l'heure de l'affrontement final sur le front Ouest. Aux coups de boutoirs de Luddendorff répondent ceux de Foch appuyés par les chars Renault et par les premières divisions américaines de Pershing. Les Allemands reculent alors en bon ordre ou en se rendant par milliers. Les troupes alliées avancent mais pas assez pour que la population allemande se rende compte de la défaite. Nouvelle allusion au coup de poignard dans le dos qui sera exploité par les Nazis après guerre. Victoire sur tous les fronts, dans les Balkans, en Orient, où opère avec succès Lawrence d'Arabie. Victoire mais à quel prix, les pertes sont monstrueuses, la grippe espagnole débarque pour parachever le travail de la Grande Faucheuse que l'on aura vu et revu X fois... Versailles, les gueules cassées, Wilson le grand chantre de la démocratie désavoué par son congrès à son retour en Amérique, ce dernier épisode passe en un éclair. </div>
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Nous voila délivrés de Mathieu Kassovitz et de sa dernière litanie de chiffres égrenée avec son toujours légendaire ton monocorde. Puis, France 2 a eu l'intelligence de confier à Stéphane Audoin Rouzeau et sa collègue de Picardie le bilan dans l'émission de Marie Drucker. Confier l'Histoire à des historiens, c'est encore ce qui se fait de mieux.</div>
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<!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F2.bp.blogspot.com%2F-mNa7xc6p2Y8%2FUzvN5Ei12-I%2FAAAAAAAAAho%2FD865FIozR2o%2Fs1600%2Fapo1.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCuED1Bhd4A1kxWEYrzFmpouwgJW26F5xDTYw3ENZpXDZ3JV7uOPUrY4odCTpUxciaRycAPa4pWuLBjSjt10jeg9KOVHdwvR2q9b17-OLKkcJWbq2Q0y0-5I-fWWI5qye3KjyKjFrpqehK/s1600/apo1.jpg" -->José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-13595070877212443652014-03-13T17:33:00.001+01:002014-04-03T10:51:42.005+02:00Faut-il regarder Apocalypse, La Première Guerre Mondiale le 18 mars sur France 2 ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAxDQW-wsj7TiCmabm1rNtYeqZWY0H_GEahj_agiIAnoM9GW0y2bleXR62je8oKQCNd9V-1ucBmF7imFKlNPb7B_MVSkkkR2D94oBakDOmuod7RwjziRG75o-68hAKiSQaUvbPWkluT0Ry/s1600/Apocalypse_La_Premiere_Guerre_mondiale.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAxDQW-wsj7TiCmabm1rNtYeqZWY0H_GEahj_agiIAnoM9GW0y2bleXR62je8oKQCNd9V-1ucBmF7imFKlNPb7B_MVSkkkR2D94oBakDOmuod7RwjziRG75o-68hAKiSQaUvbPWkluT0Ry/s1600/Apocalypse_La_Premiere_Guerre_mondiale.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
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Ça y est ! Après la Seconde Guerre Mondiale, après l'ignoble Hitler, la Première Guerre Mondiale aura droit à son documentaire fleuve de 5 x 52 minutes. On est en 2014 et heureux hasard sans doute, la Grande Guerre a fini par intéresser Isabelle Clarke et Daniel Costelle. Eh oui, le centenaire du début de la 1GM arrive à grands pas, et le service public se devait d'être partenaire de cet évènement télévisuel avec précédent.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout y est, la bande annonce de 3 minutes plante le décor. On y retrouve un Mathieu Kassovitz au meilleur de sa forme et de son désormais légendaire ton monocorde. La colorisation, marque de fabrique des documentaires précédents est bien là, on s'y croirait.<br />
On s'y croirait tellement quand Mathieu Kassovitz nous informe que <b>"des cameramen du monde entier ont pris des risques pour tourner ces images"</b> mais rajoute l'obligatoire mais qui sera très peu perçu au moment de la diffusion : <b>"ils en ont reconstitué certaines"</b>. Eh oui, mon bon monsieur, par certaines, vous voulez dire qu'à part de très rares exceptions, toutes les images d'assauts, de bombardements et de combats sont des reconstitutions réalisées en arrière du front, parfois même après la fin de la guerre. Escroquerie vous me direz ! Faire un documentaire de cinq heures avec des images reconstituées, quel scandale ! Mais non, tout le reste, tout ce qui est à plus de 500m de la ligne de feu j'ose l'espérer, est authentique. </div>
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Alors certes on aura droit aux images d’Épinal, du taxi de la Marne au braves mutins de 1917 ; des sénégalais envoyés au casse pipe pour économiser les bons français ; aux soldats américains qui arrivent pour faire gagner la guerre. Je me fourvoie peut-être en disant que ce documentaire va rétablir quelques vérités historiques.</div>
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Ce documentaire colorisé et sonorisé par séquence est donc la pour montrer l’ampleur de la tragédie. Dix millions d'hommes tués, vingt millions blessés, un des premiers génocides de l'Histoire. On a bien sur droit à l'instant "c'est trop con" du soldat canadien mort cinq minutes avant l'arrêt des combats. Mais du côté des historiens, on oubliera pas ceux qui sont morts dans les hôpitaux à 11h15, ou le lendemain et les jours suivants, on oubliera pas ceux qui mourront en labourant les anciens champs de bataille une fois rentrés chez eux, cette guerre n'en finira jamais, elle a marqué le sol national pour toujours, et la mémoire de ceux qui, nombreux je l'espère, regarderont ce documentaire. De l'Histoire à cette heure de grande écoute, sans Bern ni Ferrand, c'est toujours bon à prendre, même avec la voix de Kassovitz au commentaire...</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-62594207509875103592014-03-07T17:21:00.000+01:002014-03-08T11:03:22.249+01:00Mondement-Mongivroux, le monument de la Victoire de la Marne.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnWWAeQhGrjpC2PBq7vphKb842RuNsQ_MKTy7acusdFHzcGa-O8zKQlvp0Ucy6j3fH8Tv4rg5RPiytw8LxTzNjHQTAQ0p8R3EvD3Hfws7ktk9Ix8jNS5VkXBIWsBu0U2JzsYAn03pnDcnX/s1600/SAM_0226.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnWWAeQhGrjpC2PBq7vphKb842RuNsQ_MKTy7acusdFHzcGa-O8zKQlvp0Ucy6j3fH8Tv4rg5RPiytw8LxTzNjHQTAQ0p8R3EvD3Hfws7ktk9Ix8jNS5VkXBIWsBu0U2JzsYAn03pnDcnX/s1600/SAM_0226.JPG" height="200" width="150" /></a></div>
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Dans la Marne, à Mondement-Mongivroux, se dresse un curieux monument. Immense mégalithe de béton et granit rose, haut de 33 mètres, le Monument de la Victoire de la Marne en 1914 a été construit de 1931 à 1939. Implanté dans cette commune d'après le choix du Maréchal Foch, il domine la plaine d'où fut lancé une partie de la contre offensive de la Marne en septembre 1914.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQF7D82EOuGt3J1e6dfO9h9vZPfxuwgjVcpIvGzrZs2b0pX3-Pf5XzWUy3Qz-3u9tnRmo_uAUHahWb7PccYA6XVrQIoQ2f_YJ_hSOEUr2UihySrMuwsy0h4kvBpLJZCmdgdm3q6FV9bBJX/s1600/SAM_0220.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQF7D82EOuGt3J1e6dfO9h9vZPfxuwgjVcpIvGzrZs2b0pX3-Pf5XzWUy3Qz-3u9tnRmo_uAUHahWb7PccYA6XVrQIoQ2f_YJ_hSOEUr2UihySrMuwsy0h4kvBpLJZCmdgdm3q6FV9bBJX/s1600/SAM_0220.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
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A son pied figure en sculpture les vainqueurs de la bataille. Le Général Joffre, commandant en chef de l'Armée Française tient affectueusement le soldat inconnu et est entouré des généraux Sarrail, de Langle de Cary, Foch, Franchet d'Esperey, du Maréchal Anglais French et des généraux Maunoury et Galliéni. (de gauche à droite)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKpyt943DoekRNGo0XjgD3KLfukMNLbc_mDmGHP_0yRy_X9P9SRfsMLx6b7Zss79LkXt_lCCLBZNmyMx0m2j_zroq1_HsKAeCM-OcTWjASPg8Wa9sCkLmEbgmDT9XAXDouOn8TzIW_0Oi7/s1600/SAM_0222.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKpyt943DoekRNGo0XjgD3KLfukMNLbc_mDmGHP_0yRy_X9P9SRfsMLx6b7Zss79LkXt_lCCLBZNmyMx0m2j_zroq1_HsKAeCM-OcTWjASPg8Wa9sCkLmEbgmDT9XAXDouOn8TzIW_0Oi7/s1600/SAM_0222.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
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<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption">"A
la voix de Joffre, l'Armée Française en pleine retraite s'arrêta et fit
face à l'ennemi. Alors se déchaina la bataille de la Marne sur un front
de 70 lieues (280 km) de Verdun aux portes de Paris. Après plusieurs
jours de luttes héroïques, l'ennemi de toutes parts battait en retraite
et sur toute l'étendue du front, LA VICTOIRE PASSAIT."</span></span><span class="fbPhotoTagList" id="fbPhotoSnowliftTagList"><span class="fcg"> </span></span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP06o0RwOKMv7PeWFu7MDRaHjPvaAhRVoV17DIjuXLXWQS9HHnGzpgWrRkR02xpsyp4y6O82O7ACuppefCVCcsxVOLszwWwPCbEcxaVaxl6wZ2xlqRcD48vpEcmFG_fmtJB8iDQRis9n5R/s1600/SAM_0224.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP06o0RwOKMv7PeWFu7MDRaHjPvaAhRVoV17DIjuXLXWQS9HHnGzpgWrRkR02xpsyp4y6O82O7ACuppefCVCcsxVOLszwWwPCbEcxaVaxl6wZ2xlqRcD48vpEcmFG_fmtJB8iDQRis9n5R/s1600/SAM_0224.JPG" height="200" width="150" /></a></div>
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<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"> Le fameux ordre du jour du Général Joffre le 6 septembre 1914, avant le début de la bataille :</span></span><br />
<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"> "Au
moment ou s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il
importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en
arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et repousser
l'ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coute que coute
garder le terrain conquis et se faire tuer plutôt que de reculer. Dans
les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée".</span></span><span class="fbPhotoTagList" id="fbPhotoSnowliftTagList"><span class="fcg"> JOFFRE</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBE3mhXZ4QTsVBdp8saZc7XFr9aG1Wjh9P3r7z9Z3eT18Ccx-dt96UD7ksI6BSbgt97jZCn4B5bBQp9B0jKwGlVf4lQVpb58AFBxLrvU1_CysN1qjIArhS3Y0IbaVfcBe2V8BLREWRACtZ/s1600/SAM_0231.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBE3mhXZ4QTsVBdp8saZc7XFr9aG1Wjh9P3r7z9Z3eT18Ccx-dt96UD7ksI6BSbgt97jZCn4B5bBQp9B0jKwGlVf4lQVpb58AFBxLrvU1_CysN1qjIArhS3Y0IbaVfcBe2V8BLREWRACtZ/s1600/SAM_0231.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
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La carte des positions des deux armées avant la bataille de la Marne en septembre 1914. Mondement est au centre du dispositif défensif.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvCn-lOqaKTJAqObWlxx5vYBji3NiD8c2CCeSz4DHwhHzr_QhEKNxImApkArfCyMeHVMAcs-FapvZGk3wmtIATUtiR1gKP14MCsQEuVRoifZuCsKxT7tTwF8EA35-BNnYsy7IP3N8s1osx/s1600/SAM_0237.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvCn-lOqaKTJAqObWlxx5vYBji3NiD8c2CCeSz4DHwhHzr_QhEKNxImApkArfCyMeHVMAcs-FapvZGk3wmtIATUtiR1gKP14MCsQEuVRoifZuCsKxT7tTwF8EA35-BNnYsy7IP3N8s1osx/s1600/SAM_0237.JPG" height="200" width="150" /></a></div>
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<span class="fbPhotosPhotoCaption" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"><br />"A tous ceux qui sur notre terre du plus lointain des âges, dressèrent la borne contre l'envahisseur".</span></span><span class="fbPhotoTagList" id="fbPhotoSnowliftTagList"><span class="fcg"> </span></span><br />
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<span class="fbPhotoTagList" id="fbPhotoSnowliftTagList"><span class="fcg">Photos prise le 7 mars 2014. </span></span>José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-55067343906290045972013-10-02T18:35:00.000+02:002014-04-03T10:53:27.770+02:00Lecture, Valmy, la démocratie en armes, de Jean Paul Bertaud<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR4KMMeOV_u-nWyNzUORyM8IOYCxoXlakMyvHr_yJPHNUeUDJUCdLSh8fVIRENTODndW8PhLKB53FC1JZsadXHhylQHI-AJdjXKrkP_6oxy181IGXDdrAjtngnkhgCs0KY57EanshHQzIl/s1600/valmy+bertaud.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR4KMMeOV_u-nWyNzUORyM8IOYCxoXlakMyvHr_yJPHNUeUDJUCdLSh8fVIRENTODndW8PhLKB53FC1JZsadXHhylQHI-AJdjXKrkP_6oxy181IGXDdrAjtngnkhgCs0KY57EanshHQzIl/s1600/valmy+bertaud.jpg" /></a> Me voici de retour pour une lecture plaisante, le travail de Jean Paul Bertaud sur la bataille de Valmy. Outre une réaliste description de la canonnade du 20 septembre 1792 qui fit reculer les austro-prussiens, l'auteur nous décrit comment cette armée issue de la Révolution Française s'est formée. Amalgame d'unités de l'ancienne armée royale, et de bataillons de volontaires tout juste instruits et encadrés par des officiers nobles resté fidèles à la Nation ou tout juste formés sur le tas. Il nous décris l'origine géographique et sociale de tous ces hommes, du simple soldat au général commandant la troupe. </div>
<div style="text-align: justify;">
Face aux troupes régulières et entrainées des rois européens, les jeunes soldats français ont tenu toute la journée sous la pluie et les boulets qui fusaient sans discontinuer sur eux. Comment cette troupe que l'on disait hétéroclite a t-elle pu tenir en échec l'ennemi et ensuite le contraindre à reculer puis le poursuivre hors des frontières de la Patrie en danger? C'est à cela que s'attache à répondre Jean Paul Berthaud. On s'attache à ces soldats, paysans, artisans, bourgeois qui ont tout laissé pour répondre à l'appel de la Nation pour se porter aux frontières et refouler les ennemis à Valmy.</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8035886668822016321.post-89655832689706379202013-09-09T20:20:00.000+02:002014-04-03T10:53:53.700+02:00Lecture : "le Roman des Rois" de Max Gallo.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7p9SG0Ju20MV2oIJaH-o_qcJYXSEMNRLaQfDUZrinLlgOiTPj39W9hoS7we8An_Zqzsoi_H29cQ-I67TGZOEkLiAuUw_ITMbq2wXBPo_uDejjcUyJP-ABnsNLLmnQkEUffzwjoEBaX-YW/s1600/roman+des+rois.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7p9SG0Ju20MV2oIJaH-o_qcJYXSEMNRLaQfDUZrinLlgOiTPj39W9hoS7we8An_Zqzsoi_H29cQ-I67TGZOEkLiAuUw_ITMbq2wXBPo_uDejjcUyJP-ABnsNLLmnQkEUffzwjoEBaX-YW/s1600/roman+des+rois.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Dernière lecture en date que je viens de terminer, le Roman des Rois de Max Gallo de l'Académie Française. Fresque historique retraçant les règnes de trois des grands monarques capétiens du Moyen-Age français, à savoir : Philippe Auguste, Louis IX devenu Saint Louis et Philippe IV le Bel. C'est au travers du regard de la lignée des Villeneuve de Thorenc que s'écoule ce récit. </div>
<div style="text-align: justify;">
L'Histoire de France se lit avec la plume des Thorenc. Martin, Eudes, suivit d'Henri, Denis et enfin Hugues. Cette famille de chevaliers, vassaux dévoués à la couronne de France participe à tous les combats. De Bouvines en 1214, aux croisades en Terre Sainte, jusqu'à 1302 et la déroute de Courtrai contre les Flamands. Ils sont partout pour voir leurs suzerains conquérir gloire et territoires, mais aussi subir des échecs cuisants et voir leur règnes s'éteindre. </div>
<div style="text-align: justify;">
"Le Roi est mort ! Vive le Roi !" Cette réplique bien connue sied à ravir à ce Roman des Rois. Chaque chapitre est une renaissance, les Thorenc suivent les capétiens. Frères de chevalerie, serviteurs dévoués, comme le prince qui reprend le flambeau à la mort du Roi, il y a toujours un chroniqueur qui nous décrit l'honneur qui lui est offert de servir de si puissants monarques. C'est du Max Gallo, un plaisir de lecture toujours aussi présent, une épopée qu'on ne veut pas voir finir...</div>
José-Louishttp://www.blogger.com/profile/04314629835471898300noreply@blogger.com1