J'ai ensuite pris la route direction Varennes-en-Argonne. La dans l'anonymat du petit village meusien, une petite plaque rappelle qu'en 1791, Louis XVI et sa famille alors sur la route de Montmédy, furent reconnus lors d'une halte par Drouet et ses compagnons. Arrêtés, ils furent raccompagnés à Paris d'où ils s'étaient échappés clandestinement pour rejoindre les princes étrangers.
Après ce court arrêt, j'ai rejoins le village de Vauquois, témoins lors de la Grande Guerre d'une des plus farouches guerres de mines qu'ai connu le conflit. Pour accéder au site, on traverse un ancien réseau de tranchées françaises remis en état pour les visiteurs.
Au sommet de la butte ou se dressait l'ancien village, un paysage lunaire m'est apparu. Les cratères de mines de plusieurs dizaines de mètres de profondeurs et de largeur se succèdent sur la position. De nombreuses anciennes entrées de galeries parcourent les flancs de la butte. Le plus gros cratère date de mai 1916, une mine allemande de soixante tonnes fera 108 morts chez les français du 46ème Régiment d'Infanterie.
"En février 1916, l'Etat Major Allemand avait accumulé des moyens extrêmement puissants pour enlever la citadelle de Verdun. N'ayant pas réussi à percer le front de Douaumont, il tenta en mars 1916 une attaque de flanc par le Mort Homme en partant de Montfaucon qu'il occupait depuis 1914. Tous ces assauts furent brisés sur cette crête. les pertes furent très lourdes, mais Verdun fut sauvé."
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