dimanche 2 novembre 2014

Histoire des premières traversées de l'Atlantique...

Aujourd'hui, alors que s'élance la 10ème édition de la Route du Rhum, dont le record de traversée entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre s'élève à un peu plus de sept jours, plongeons nous dans l'histoire des premiers navigateurs à avoir franchi l'Océan Atlantique. 

Le premier européen à avoir rejoint le nouveau monde fut selon les sagas scandinaves Leif Ericson, un explorateur islandais qui, aux alentours de l'an Mil débarqua selon les descriptions de l'époque sur l'actuelle Terre Neuve. Beaucoup plus tard, Jean Cabot, au service d'armateurs anglais longea lui aussi les mêmes côtes en 1497. Cet engouement pour les expéditions vers le Ponant se déclencha à la suite des découvertes du plus célèbre des marins Génois. Christophe Colomb s'élança le 3 août 1492 du port de Huelva, il vogua tout d'abord six jours pour rejoindre les Iles Canaries. Puis après cette escale, il mit cap à l'Ouest et navigua du 10 septembre au 12 octobre pour débarquer au San Salvador, croyant rejoindre les Indes Orientales. Pedro Cabral explorateur portugais et successeur de Vasco de Gama mit pied au Brésil en avril 1500 alors qu'il prenait la route du Cap de Bonne Espérance après un mois et demi de mer, et une escale au Cap Vert. 

La Petite Hermine, navire de Jacques Cartier lors de son deuxième
voyage vers l'estuaire du Saint-Laurent. (Musée de Saint Malo Août 2012)
Les espagnols et les portugais s'étant partagés les terres découvertes lors du traité de Tordesillas en 1494, les autres nations européennes doivent se concentrer sur les territoires plus au nord et non explorés. A l'instar de Jean Cabot avec les anglais, Giovanni da Verrazano est mandaté par François Ier en 1524 et débarque en future Caroline du Nord après cinquante jours de voyage. Il explora ensuite le littoral pour remonter jusqu'à l'ile de Cap Breton. Quelques années plus tard, ce même François Ier toujours avide de contrarier son ennemi Charles Quint, finança le malouin Jacques Cartier en 1534, et celui-ci découvrit la vallée du Saint-Laurent après seulement vingt jours de navigation, un record pour les moyens techniques de l'époque !

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