dimanche 27 novembre 2011

Les préludes au fameux "Dieu le veut !"

Le Pape Urbain II au Concile de Clermont (1095)
Il y a 916 ans, le Pape de nationalité française Urbain II réunissait le concile de Clermont en Auvergne. Au cours de ces journées débutées le 18 novembre, il confirme les décisions prises lors du concile de Plaisance réuni six mois auparavant. Pour conclure, il prononce le 27 novembre un discours qui restera dans l'Histoire comme le déclencheur des Croisades. Il y dénonce les souffrances des chrétiens d'Orient. Arguant la menace des Turcs Seldjoukides qui ont pris Jérusalem en 1078 et massacré sa population, il s'inquiète de la possibilité à venir pour les chrétiens d'Occident à continuer leurs pèlerinages vers la Terre Sainte. S'adressant alors à la noblesse d'Occident, il l'invite à cesser ses luttes intestines pour se tourner vers une cause plus juste, mettant en avant l'expiation des péchés pour ceux qui délivreront les chrétiens d'Orient. Moins d'une année après, la Première Croisade s'élancera de différents coins de l'Europe Occidentale.

mardi 15 novembre 2011

Arcole, la légende est en marche...

La Bataille d'Arcole par  Horace Vernet (1826)
   Il y a 215 ans, l'Armée conduite par le Général Bonaparte poursuivait son avance victorieuse à travers la péninsule italienne. En arrivant à Arcole, sur les bords de l'Adige, le futur empereur ne sait pas encore qu'il scellera une partie de sa légende. Après les échecs d'Augereau et Masséna pour franchir le fleuve sous le feu des Autrichiens, il lance lui même une attaque drapeau Français en main. A la tête de ses grenadiers sur le Pont d'Arcole, il frôle la mort. Revenu à son quartier général il imagine alors un stratagème. Il demande aux tambours de son armée de se glisser discrètement sur les arrières des troupes autrichiennes. Ces derniers battent de leurs instruments le plus fort possible afin de faire croire aux Autrichiens que les renforts français arrivent sur leurs arrières. Profitant de l'affaiblissement de la défense autrichienne, Bonaparte passe le pont et ordonne à Masséna et Augereau de prendre en tenaille l'ennemi, remportant ainsi une bataille qui dura trois jours.

vendredi 11 novembre 2011

Le dernier tué au combat de l'Armée Française en 1918...

La Fiche du Soldat Trébuchon.


    En ce 11 Novembre 2011, difficile de ne pas parler de l'Armistice de 1918 mettant fin à la Première Guerre Mondiale. 93 ans après, je ne vais pas parler du million et demi de soldats français morts pour leur patrie durant le conflit, mais d'un soldat en particulier, le soldat Trébuchon, né en Lozère en 1878. Qu'a-t-il de particulier me demanderez-vous? Eh bien le fait qu'il soit mort le 11 novembre 1918 à 10h45, c'est à dire 15 minutes avant la fin des combats. Il est l'un, si ce n'est le dernier soldat français mort au combat de la Grande Guerre. Sa fiche du registre Mémoire des Hommes est modifiée. Il est noté qu'il est mort le 10 novembre. Sur ordre en effet, tous les soldats français tués le 11 novembre 1918 seront classés décédés le 10 pour ne pas désespérer leurs familles. Le soldat Trébuchon, mourut en portant dans les lignes le message annonçant la fin des combats à 11h00.

mercredi 9 novembre 2011

Un neuf novembre, le coup de d'Etat de Bonaparte...

Bonaparte et les 500 le 10 Novembre 1799 par F Bouchot (1840)
Le neuf novembre 1799, débutait le Coup d'Etat du 18 Brumaire An VIII, qui se prolongera sur la journée suivante. Napoléon Bonaparte, au moyen d'habiles préparatifs, prend le contrôle des armées stationnées dans la capitale, puis avec la complicité de certains membres du Directoire, parvient à faire déplacer les deux assemblées (les Conseils des Cinq Cents et des Anciens) à Saint-Cloud. Cette manœuvre accomplie, il parvient le 19 Brumaire au soir (10 Novembre) à faire abolir le pouvoir Directorial. Il est ensuite provisoirement nommé Consul en compagnie de Emmanuel-Joseph Sieyès et Roger Ducos. Le lendemain, après avoir prêté serment déclarant être fidèle « à la souveraineté du peuple, à la République une et indivisible, à la liberté, à l'égalité et au système représentatif. » Bonaparte aura cette phrase pour l'Histoire : « Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée, elle est finie. ». Le Consulat débute, il prendra fin le 18 Mai 1804 (28 floréal An XII) avec la proclamation de l'Empire.

mardi 1 novembre 2011

Le sacre de Philippe Auguste...

La statue de Philippe II  à Reims
   En 1179, Philippe II est sacré Roi de France à Reims par son oncle l'Archevêque Guillaume de Blois. Il succède à son père Louis VII. Dès 1185, après avoir ajouté au domaine royal plusieurs seigneuries du nord de la France, il fut surnommé Philippe Auguste, "Celui qui augmente" les terres de la Couronne de France. Roi guerrier, Il participa à la Troisième Croisade avec Richard Coeur de Lion. L'apogée de son règne est en 1214, lorsqu'il remporte la célèbre bataille de Bouvines. Il est le premier Capétien à signer ses actes par "Rex Franciae" littéralement "Roi de France" au lieu du traditionnel jusqu'alors "Rex Francorum", Roi des Francs.
A la fin de son règne en 1223, il lègue à son fils et successeur Louis VIII, un royaume considérablement agrandi.