dimanche 13 août 2017

Ma profession, Chercheur Généalogiste


Je reviens aujourd'hui pour vous présenter mon métier, que j'exerce depuis plus de deux ans désormais, celui de chercheur généalogiste au sein d'une société de généalogie successorale. 
Profession peu commune et méconnue, elle est pour moi une vraie vocation et une réelle passion. Elle m'a ouvert dernièrement les portes d'un immense lieu pour les généalogistes, le greffe du Tribunal de Grande Instance de Paris, où se trouvent les registres de l’État Civil parisien depuis 1883 à nos jours. Véritable labyrinthe s'étalant sur trois niveaux, il est sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs en France. 
Situé sur l'ile de la Cité, il renferme principalement les actes de Naissances, Mariages et Décès de tous les parisiens. 


Comme vous l'aurez compris, mon métier est de retrouver les héritiers de personnes décédées sans postérité ou famille proche, tout cela pour le compte des notaires chargés du règlement des dites successions.
Mes principales sources de recherches sont : 
- L'Etat Civil, conservé dans les mairies et dans les Tribunaux de Grande Instance.
- Les recensements de populations.
- Les archives de l'enregistrement, c'est à dire les successions gérées par l'ancêtre des finances publiques. 
- Les archives militaires, c'est à dire les registres matricules des hommes ayant effectué leur service militaire.
- Les listes électorales, les avis de décès, les cimetières.
Toutes ces sources me permettent de reconstituer l'arbre généalogique du défunt afin de retrouver des cousins ou cousines, le degré le plus éloigné pour pouvoir hériter étant le 6ème, c'est à dire, les petits enfants des frères et sœurs de vos grands parents.