Le dimanche 12 au matin, direction le sud de Verdun, par moins dix degrés mais au soleil, j'ai suivi les traces de Maurice Genevoix, lieutenant au 106ème régiment d'Infanterie, auteur du livre "Ceux de 14" retraçant ses mémoires de combattant. Au milieu des champs se dresse la Crête des Eparges, lieu de furieux combats pour sa possession entre Français et Allemands.
La nécropole des Eparges |
le monument de la 24ème Brigade |
En continuant dans les bois, parmi les vestiges encore visibles du champ de bataille, on rencontre un autre monument, celui du Coq érigé en hommage aux troupes de la 12ème division de Reims, il reprend sur ses cotés les citations que ses différentes unités (106ème et 132ème RI, 25ème Bataillon de Chasseurs à Pied) ont reçu au combat. Plus loin, on découvre plusieurs cratères de mines, dont celui du Point X point culminant de la crête, le plus disputé par les deux camps. On est frappé par la profondeur de certains. On imagine la masse d'explosifs qu'il a fallu pour créer ces gigantesques entonnoirs.
Enfin, tout en haut de la crête est érigé le monument des Eparges, il
surplombe la plaine qui s'étend à perte de vue, on devine aisément
l'importance stratégique de cette position.
En quittant ce lieu, on repense à la maxime écrite par Genevoix à propos de la Grande Guerre :
"Ce que nous avons fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes,
et nous l'avons fait..."
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